Africa-Press – Djibouti. Le Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, M. Moustapha Mohamed Mahamoud, a représenté la République de Djibouti à la 5e édition du Sommet Mondial sur l’Éducation, organisé à Istanbul autour du thème: « Guérir le monde par l’éducation ». Accompagné de l’Inspecteur de l’Éducation nationale, Abdoulkader Daher Aden, et du Conseiller technique Nasser Ali Ahmed, le ministre a été accueilli à son arrivée par le Président de la Fondation turque Maarif, Mahmud Ozdil, ainsi que par plusieurs dignitaires de haut rang.
Réunissant des personnalités internationales, dont la Première Dame de Türkiye, Emine Erdoğan, et la Première Dame de Syrie, Latifa al-Droubi, ce sommet a mis en lumière le rôle central de l’éducation dans la réduction des inégalités. L’événement, ouvert le 2 décembre 2025 au Centre Culturel Atatürk, a servi de plateforme de réflexion stratégique à travers des panels ministériels, des sessions d’experts et des forums dédiés à la jeunesse.
Lors de son discours inaugural, Emine Erdoğan a alerté sur les dérives technologiques contemporaines: «L’intelligence artificielle, censée favoriser l’avancement scientifique, est devenue un outil de guerre. » Elle a salué l’engagement de la Première Dame de Syrie et mis en avant la capacité de la Fondation Maarif à offrir un modèle éducatif conciliant respect des cultures et coopération internationale. Selon elle, le pouvoir de l’éducation demeure fondamental: « L’éducation enrichit l’esprit humain, guérit ses blessures et éclaire l’obscurité. »
Djibouti, le Sénégal et le Mali présentent leur vision d’une transformation éducative
Lors du panel ministériel de haut niveau, Djibouti, le Sénégal et le Mali ont exposé leurs réformes pour faire face aux crises sociales, économiques et environnementales. En invité d’honneur, le ministre djiboutien Moustapha Mohamed Mahamoud a rappelé que sans éducation de qualité, aucune transformation durable n’est possible. Toutefois, il a insisté sur le fait que « l’école seule ne peut guérir le monde », appelant à une transformation sociétale large, fondée sur la justice sociale, la résilience et la cohésion.
Le ministre a illustré son propos par les politiques menées sous le leadership du Président de la République, El Hadj Ismaïl Omar Guelleh: lutte contre la pauvreté, réduction des disparités de genre, renforcement du lien entre citoyens et institutions, amélioration de l’insertion des jeunes et élargissement des politiques d’inclusion. Il a insisté sur la nécessité d’une refonte du métier d’enseignant centrée sur la qualité et l’équité, ainsi que sur l’importance d’une coopération internationale plus équilibrée.
En conclusion, Moustapha Mohamed Mahamoud a affirmé la volonté de Djibouti d’orienter son système éducatif vers une « guérison collective », invitant les partenaires internationaux à bâtir des systèmes éducatifs qui ne reflètent pas les fractures du monde, mais deviennent «l’atelier de sa guérison ».
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