ADDS Confie à INSTAD Étude d’Impact du Programme PDUI2

1
ADDS Confie à INSTAD Étude d'Impact du Programme PDUI2
ADDS Confie à INSTAD Étude d'Impact du Programme PDUI2

Africa-Press – Djibouti. L’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) a signé ce lundi une convention de prestations de services avec l’Institut de la Statistique de Djibouti (INSTAD), lui confiant la réalisation d’une étude d’impact complète sur le Programme de Développement Urbain Intégré (PDUI2), ont annoncé les deux institutions dans un communiqué conjoint.

Paraphée par le directeur général de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama, et son homologue de l’INSTAD, le Dr Ibrahim Abdi Hadi, la convention vise à doter les autorités djiboutiennes d’éléments factuels pour évaluer les effets concrets des investissements réalisés dans les quartiers populaires de Balbala.

Financé par l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur de 24 millions d’euros, le programme PDUI2 a permis, selon l’ADDS, la construction d’équipements collectifs tels que des centres communautaires, des terrains de sport, des aires de jeux et des galeries marchandes. Il s’inscrit dans la stratégie nationale « zéro bidonville » portée par le ministère de l’Habitat.

« Cette étude permettra non seulement de mesurer objectivement les résultats obtenus, mais aussi d’orienter les ajustements nécessaires pour le PDUI2 TER », a déclaré M. Mahdi Mohamed Djama lors de la cérémonie de signature, organisée dans les locaux de l’ADDS.

Pour l’INSTAD, l’enjeu dépasse la simple reddition des comptes. Il s’agit, selon le Dr Ibrahim Abdi Hadi, de « comprendre les dynamiques du changement social à l’œuvre, identifier ce qui fonctionne et renforcer l’efficacité des politiques publiques ».

L’étude, qui s’appuiera sur les données issues du dernier Recensement Général de la Population et de l’Enquête Djiboutienne Auprès des Ménages (EDAM), se déroulera en deux phases: une phase de référence dès septembre, puis une analyse d’impact portant sur les aspects sociaux, économiques et communautaires.

« C’est un tournant décisive vers une action sociale mieux documentée, mieux ciblée et plus efficace », a affirmé le patron de l’INSTAD, en saluant la solidité du partenariat entre les deux institutions.

Ce type d’évaluation fondée sur les données factuelles reste encore rare dans la région. A Djibouti, il pourrait servir de modèle pour d’autres projets de développement à vocation inclusive.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Djibouti, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here