Africa-Press – Djibouti. Une trentaine de représentants d’associations locales ont reçu ce mercredi leurs certificats de participation à un atelier de formation sur le montage de microprojets communautaires, organisé dans le cadre du Programme de Développement Urbain Intégré (PDUI2ter), financé par l’Agence Française de Développement (AFD).
Réunis durant deux jours dans les locaux de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS), les participants, tous issus de la commune populaire de Balbala, ont été initiés aux outils de conception de projets à fort impact social, dans un contexte marqué par la nécessité croissante de solutions locales aux défis urbains.
Le programme, doté d’une enveloppe globale de 11 millions d’euros, prévoit notamment un Fonds de Développement Communautaire d’un montant de 200 000 euros, destiné à financer les initiatives les plus pertinentes. Chaque projet sélectionné pourra bénéficier d’un appui allant jusqu’à un million de francs djiboutiens (environ 5 000 euros).
« Ce type d’initiative ancre les communautés dans une dynamique de changement durable », a déclaré Mahdi Mohamed Djama, directeur général de l’ADDS, lors de la cérémonie de clôture. Il a encouragé les bénéficiaires à imaginer des actions concrètes telles que la plantation d’arbres ou l’aménagement d’espaces verts, tout en insistant sur la nécessité de répondre à des besoins réels et partagés.
Le député Abdourahman Yacin Awaleh, présent à la cérémonie, a salué la démarche et exhorté les acteurs associatifs à « oser des projets innovants, ambitieux, mais profondément enracinés dans leur réalité locale ».
Le coordinateur du programme, Emmanuel Paillart, a rappelé que l’ensemble du processus vise à « outiller les organisations de base pour qu’elles deviennent actrices à part entière du développement de leur environnement ».
En filigrane de l’atelier, l’ADDS entend promouvoir un modèle de gouvernance participative et inclusive dans les quartiers urbains les plus densément peuplés, comme Balbala, où les besoins en infrastructures, en services et en lien social restent criants.
La formation s’inscrit dans une stratégie de renforcement des capacités locales, préalable indispensable à toute attribution de financement. Les projets issus de cette session feront l’objet d’une sélection dans les semaines à venir, à l’issue d’une phase de finalisation des plans d’affaires.
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