Bilan des Réformes de Djibouti Contre le Blanchiment

1
Bilan des Réformes de Djibouti Contre le Blanchiment
Bilan des Réformes de Djibouti Contre le Blanchiment

Africa-Press – Djibouti. Djibouti a dressé ce lundi à l’hôtel Kempinski, le bilan de deux années de réformes intensives dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT), à l’occasion d’un atelier de clôture réunissant autorités nationales et partenaires internationaux.

La rencontre s’est tenue en présence notamment du ministre de l’Intérieur, Said Nouh Hassan, du président de la Cour suprême et coordinateur national de la lutte contre le terrorisme, Djama Souleiman Ali, du gouverneur de la Banque centrale de Djibouti, Ahmed Osman Ali, ainsi que de l’ambassadeur de France à Djibouti, Jérôme Bresson. Des représentants des partenaires techniques et financiers, dont l’Agence française de développement (AFD), étaient également présents.

Dans une brève allocution, l’ambassadeur de France a salué « les grandes ambitions » affichées par Djibouti dans ce domaine stratégique. « Leur réalisation dépend de la capacité du pays à offrir à ses partenaires un environnement sûr et exemplaire, dans lequel les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme sont réduits au maximum », a-t-il déclaré.

Le gouverneur de la Banque centrale a, pour sa part, souligné l’appui du dispositif FEXTE, qualifié de « succès en matière de coopération et de travail collectif ». Il a remercié l’AFD et les autorités françaises pour « une réponse rapide et efficace », saluant également l’engagement des experts mobilisés tout au long des deux années du projet. Ahmed Osman Ali a rappelé que le développement du secteur financier figure au cœur de la trajectoire de croissance voulue par le chef de l’Etat, et que Djibouti s’est engagé de longue date à aligner son dispositif LBC-FT sur les standards du Groupe d’action financière (GAFI).

Le président de la Cour suprême, Djama Souleiman Ali, est revenu sur le contexte « particulièrement exigeant » de l’évaluation mutuelle conduite sous l’égide du GAFIMOAN. Il a rappelé que la cellule de coordination nationale, créée par décret présidentiel en août 2023, visait moins à préparer une échéance qu’à « installer une méthode », fédérer les institutions et produire des résultats « concrets, traçables et démontrables ». « Djibouti a su mobiliser, s’organiser, réformer et former. La trajectoire est positive, parce qu’elle est structurée et portée par une mobilisation institutionnelle réelle », a-t-il affirmé.

Le ministre de l’Intérieur a, de son côté, évoqué des « avancées majeures » au terme de ces deux années de travaux, citant le renforcement du cadre juridique et institutionnel, l’élaboration d’une cartographie nationale des risques et la consolidation des capacités opérationnelles des institutions concernées. « Ces efforts constituent le socle de la stratégie nationale qui nous conduira vers l’excellence », a-t-il déclaré, saluant une coordination interinstitutionnelle « exemplaire ».

Selon les autorités, les progrès enregistrés depuis l’évaluation mutuelle traduisent une dynamique « résolument ascendante » et une capacité accrue à assurer une vigilance continue face aux flux financiers illicites.

DJIBOUTI, 15 décembre 2025 (ADI) – Djibouti a dressé ce lundi à l’hôtel Kempinski, le bilan de deux années de réformes intensives dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT), à l’occasion d’un atelier de clôture réunissant autorités nationales et partenaires internationaux.

La rencontre s’est tenue en présence notamment du ministre de l’Intérieur, Said Nouh Hassan, du président de la Cour suprême et coordinateur national de la lutte contre le terrorisme, Djama Souleiman Ali, du gouverneur de la Banque centrale de Djibouti, Ahmed Osman Ali, ainsi que de l’ambassadeur de France à Djibouti, Jérôme Bresson. Des représentants des partenaires techniques et financiers, dont l’Agence française de développement (AFD), étaient également présents.

Dans une brève allocution, l’ambassadeur de France a salué « les grandes ambitions » affichées par Djibouti dans ce domaine stratégique. « Leur réalisation dépend de la capacité du pays à offrir à ses partenaires un environnement sûr et exemplaire, dans lequel les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme sont réduits au maximum », a-t-il déclaré.

Le gouverneur de la Banque centrale a, pour sa part, souligné l’appui du dispositif FEXTE, qualifié de « succès en matière de coopération et de travail collectif ». Il a remercié l’AFD et les autorités françaises pour « une réponse rapide et efficace », saluant également l’engagement des experts mobilisés tout au long des deux années du projet. Ahmed Osman Ali a rappelé que le développement du secteur financier figure au cœur de la trajectoire de croissance voulue par le chef de l’Etat, et que Djibouti s’est engagé de longue date à aligner son dispositif LBC-FT sur les standards du Groupe d’action financière (GAFI).

Le président de la Cour suprême, Djama Souleiman Ali, est revenu sur le contexte « particulièrement exigeant » de l’évaluation mutuelle conduite sous l’égide du GAFIMOAN. Il a rappelé que la cellule de coordination nationale, créée par décret présidentiel en août 2023, visait moins à préparer une échéance qu’à « installer une méthode », fédérer les institutions et produire des résultats « concrets, traçables et démontrables ». « Djibouti a su mobiliser, s’organiser, réformer et former. La trajectoire est positive, parce qu’elle est structurée et portée par une mobilisation institutionnelle réelle », a-t-il affirmé.

Le ministre de l’Intérieur a, de son côté, évoqué des « avancées majeures » au terme de ces deux années de travaux, citant le renforcement du cadre juridique et institutionnel, l’élaboration d’une cartographie nationale des risques et la consolidation des capacités opérationnelles des institutions concernées. « Ces efforts constituent le socle de la stratégie nationale qui nous conduira vers l’excellence », a-t-il déclaré, saluant une coordination interinstitutionnelle « exemplaire ».

Selon les autorités, les progrès enregistrés depuis l’évaluation mutuelle traduisent une dynamique « résolument ascendante » et une capacité accrue à assurer une vigilance continue face aux flux financiers illicites.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Djibouti, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here