Djibouti et l’initiative Hand in Hand, un élan à renforcer

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Djibouti et l’initiative Hand in Hand, un élan à renforcer
Djibouti et l’initiative Hand in Hand, un élan à renforcer

Africa-Press – Djibouti. Dans la salle de réunion du Ministère de l’Agriculture de l’Eau de la Pêche et de |’Élevage chargé des Ressources Halieutiques, s’est tenue, ce mercredi 4 février 2024, une rencontre déterminante pour l’avenir agricole de Djibouti. À l’initiative du Directeur général de la FAO, cette réunion avait pour objectif d’évaluer les avancées du pays dans le cadre de l’Initiative Hand in Hand (HiH) et de définir les prochaines étapes avant la table ronde sur l’investissement agricole prévue à Rome.

Autour de la table, des visages concentrés: Ibrahim Ilmi, Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Alex Nyarko, Représentant de la FAO à Djibouti, ainsi que des experts du Bureau régional pour l’Afrique et du Centre d’Investissement (CI) de la FAO. Parmi eux, Mme Wafaa El Khoury, Cheffe pour l’Afrique du Nord, l’Europe et le Moyen-Orient du CFIC, M. Marc Fantinet, Expert CFIC, M. Hervé Ouedraogo du Bureau régional pour l’Afrique, Mme Nomathemba Mhlanga du Bureau sous-régional AE, et M. Abdoulkader Ismail du Bureau de la FAO à Djibouti. Tous partagent un même constat: Djibouti a franchi une étape importante en identifiant des projets stratégiques dans des domaines clés ( culture du palmier dattier, maraîchage, aquaculture et élevage ) mais plusieurs défis restent à relever.

Le dossier présenté jusqu’à présent met en lumière des efforts significatifs en matière de collecte de données et d’élaboration d’études de faisabilité. Cependant, certaines analyses demeurent incomplètes, notamment sur les aspects techniques et financiers. Le consultant national en charge du projet a produit une étude jugée pertinente, mais nécessitant des ajustements. Sans un travail de consolidation rapide, la position de Djibouti au sein du Forum HiH pourrait s’en trouver fragilisée. Face à cette situation, un plan de redressement a été proposé. Le Centre d’Investissement de la FAO s’est engagé à examiner en profondeur les documents produits par le consultant et à identifier les aspects nécessitant des améliorations. Une réunion avec le Bureau du Senior Economist est également prévue afin d’assurer une prise en compte optimale du dossier djiboutien lors de la prochaine table ronde.

Par ailleurs, la FAO à Djibouti devra renouveler le contrat du consultant tout en renforçant son accompagnement méthodologique, notamment pour finaliser les études de faisabilité des filières encore incomplètes, comme l’élevage, le maraîchage et l’aquaculture. Le Secrétariat du ministère de l’Agriculture s’impliquera davantage en facilitant l’accès aux données stratégiques indispensables à ces travaux.

Sur le plan régional, le Bureau Afrique et le Bureau sous-régional de la FAO interviendront pour une relecture approfondie des documents une fois les corrections apportées. Leur soutien sera essentiel pour ouvrir l’accès aux mécanismes de financement du Programme de Coopération Technique (TCP) et d’autres dispositifs susceptibles d’accélérer les investissements agricoles.

Ainsi, la réunion s’est conclue sur un calendrier serré: d’ici février 2025, le consultant devra peaufiner son analyse et produire un dossier suffisamment solide pour convaincre les investisseurs lors de la table ronde de l’Initiative HiH.

Enfin, l’enjeu est de taille. Derrière ces ajustements administratifs se joue l’avenir du développement agricole de Djibouti. Si ce défi est relevé avec rigueur et ambition, il pourrait déboucher sur des financements stratégiques et amorcer une transformation durable du secteur agricole du pays.

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