Fermeture des bases militaires étrangères en Afrique : au moins 2 000 personnes sans emploi dans certains pays concernés

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Fermeture des bases militaires étrangères en Afrique : au moins 2 000 personnes sans emploi dans certains pays concernés
Fermeture des bases militaires étrangères en Afrique : au moins 2 000 personnes sans emploi dans certains pays concernés

Africa-Press – Djibouti. La récente décision de fermer plusieurs bases militaires étrangères en Afrique n’est pas sans conséquences pour de nombreux travailleurs civils, laissant au moins 2 000 personnes sans emploi dans plusieurs pays concernés. Selon une enquête menée par la BBC, cette situation révèle une crise sociale qui pourrait s’aggraver.

Des bases militaires françaises ont été fermées en République centrafricaine, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, au Sénégal et en Côte d’Ivoire; les pays ayant exigé le départ des troupes françaises. Mais d’autres pays occidentaux ont également fermé des bases militaires, notamment la base militaire américaine au Niger et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

La BBC a constaté qu’environ 859 travailleurs étaient touchés au Mali, 400 au Tchad et 350 au Niger. Les pays comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire ne sont pas épargnés. Au Sénégal, 162 travailleurs ont été affectés par cette décision, tandis qu’en Côte d’Ivoire, 280 employés ont vu leur situation professionnelle se détériorer brusquement. Le nombre de travailleurs touchés en République centrafricaine et au Burkina Faso n’a pas été communiqué.

Selon la BBC, lorsque les forces étrangères partent, le personnel local qui travaillait avec elles n’a nulle part où mettre à profit ses compétences et son expertise. Pire encore, ils n’ont plus de revenus pour continuer à s’occuper de leurs familles. Malheureusement, la BBC n’a pas pu obtenir de réponse officielle des autorités nigériennes.

Au Tchad, le message de la BBC au ministre de la Fonction publique est resté sans réponse. En République centrafricaine, il n’y a pas eu non plus de réponse officielle ; cependant, une source a indiqué qu’il n’y avait pas encore de plan de réintégration.

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