Un atelier pour renforcer les droits et devoirs des réfugiés et demandeurs d’asile

1
Un atelier pour renforcer les droits et devoirs des réfugiés et demandeurs d’asile
Un atelier pour renforcer les droits et devoirs des réfugiés et demandeurs d’asile

Africa-Press – Djibouti. Un atelier de formation sur les droits et devoirs des réfugiés et des demandeurs d’asile s’est tenu hier au siège de l’Office National d’Assistance aux Réfugiés et aux Sinistrés (ONARS), situé à PK13. Cette initiative, organisée dans le cadre du Projet Intégré de Réponse Durable (PIRD), vise à renforcer la mise en œuvre de la loi nationale sur les réfugiés.

Mené en collaboration avec l’association ARULUS et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), cet atelier marque le début d’un cycle de sessions de sensibilisation destinées aux communautés réfugiées présentes dans le pays. Plus d’une trentaine de représentants de ces communautés ont répondu à l’appel pour cette première session. En ouverture, le Secrétaire exécutif adjoint de l’ONARS, M. Houssein Chardi, a souligné l’importance de l’événement, rappelant le rôle central de Djibouti dans l’accueil de populations déplacées, fuyant les conflits et l’instabilité des pays voisins. « Il est essentiel de garantir à ces populations une protection effective, mais également de leur faire connaître leurs droits et devoirs afin de favoriser leur intégration dans le tissu social djiboutien », a déclaré M. Chardi. L’objectif de ces ateliers est double: améliorer la connaissance des textes juridiques encadrant l’asile à Djibouti, et sensibiliser les réfugiés à leurs responsabilités envers l’État hôte. Les formations porteront aussi bien sur le respect des lois locales que sur l’accès aux services essentiels. Elles se dérouleront dans plusieurs localités, notamment à Ali Addeh, Holl-Holl et Djibouti-ville, pour toucher un maximum de bénéficiaires.

Au cours de la session, les participants ont assisté à des présentations portant sur les réglementations en vigueur, les obligations citoyennes et les conséquences du non-respect du cadre légal – comme la perte du statut de réfugié. Des exercices pratiques ont complété l’atelier, abordant notamment les attitudes à adopter pour favoriser la cohabitation avec les communautés locales. En promouvant un meilleur accès à l’information et aux services, l’ONARS et ses partenaires entendent contribuer à une intégration harmonieuse des réfugiés dans la société djiboutienne et à la promotion d’une coexistence pacifique.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Djibouti, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here