A l’initiative des étudiants/UCC : voici Alma Mater, le Journal Universitaire et média d’informations générales !

36
A l’initiative des étudiants/UCC : voici Alma Mater, le Journal Universitaire et média d’informations générales !
A l’initiative des étudiants/UCC : voici Alma Mater, le Journal Universitaire et média d’informations générales !

Africa-PressDjibouti. 22 juillet 2021, à Mont-Ngafula, au terme d’un atelier axé sur les métiers de la communication, à la Faculté des Communications Sociales de l’Université Catholique du Congo et en présence des intervenants du jour et de l’assistance venue nombreuse que le Professeur Ribio Nzeza, assisté du Professeur Jean-Claude Likosi et le Doyen de cette Faculté, le Professeur Abbé Paul Nzinga, a procédé au lancement officiel ainsi qu’au vernissage du Journal Universitaire intitulé : ‘’Alma Mater’’. Initié et animé essentiellement par les étudiants de cette Université, sous le leadership de la Délégation Facultaire conduite par Jonathan Siva Kambale, ce nouveau média qui voit le jour servira, d’une part, de cadre d’apprentissage, quant à la pratique du métier du journalisme et, d’autre part, à se positionner comme la grande fenêtre de l’actualité ouverte sur les évènements académiques tant spécifiques, nationaux qu’internationaux.
Une presse de qualité pour une prestigieuse université. Alma Mater, Journal Université de l’UCC et média d’informations générales, comporte dix (10) rubriques, à savoir : l’Edito, Fac’Actu, Société, Politique, Environnement, Culture, Découverte, Gossip, Alumni et Tcheza. Relativement au slogan de cette Université, «Lumen Super Flumen», la Lumière sur le Fleuve Congo, le média Alma Mater prône l’excellence par la qualité du travail.
A l’occasion de cette conférence, le Délégué de la Faculté des Communications Sociales et Responsable dudit média, Jonathan Siva a signifié à l’assistance le leitmotiv de cet atelier consistant à mettre en relief l’aspect pratique aux connaissances apprises par les étudiants durant leur cursus académique.
En effet, partant sur un constant intriguant, entre autres, l’inquiétude des étudiants sur leur devenir professionnel, ce cadre scientifique et d’échanges aura permis de répondre à ces préoccupations profondes, plus qu’importantes de tous ces apprenants.
«Cet atelier est également la manifestation éloquente de notre leadership en tant qu’étudiants de la Faculté des Communications Sociales dans l’accompagnement des missions de l’Université, à savoir : la formation, la recherche et l’aide à la communauté», a-t-il déclaré.
Des interventions musclées
Initialement fixé dans la composition à six intervenants, uniquement quatre intervenants se sont présentés. Il s’agit du Représentant du Ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya, le Directeur de Cabinet Nicolas Lianza, le Journaliste Thierry Kambundi, l’expert en communication stratégique Al Kitenge et le Professeur Ribio Nzeza.
Se prononçant au nom de Patrick Muyaya, le Porte-parole du Gouvernement Sama Lukonde, sur la thématique ‘’La contribution de l’Etat pour développer les métiers de la communication’’, Nicolas Lianza, son Directeur de Cabinet, a présenté 3 facteurs indispensables à prendre en considération : les encadrements juridique, financier et matériel. S’attelant sur l’encadrement juridique, il explique l’adoption des lois qui régulent l’exercice de la profession du journalisme et ont débouchées à la création des structures dans le secteur, à l’instar du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC).
Dans le volet de l’encadrement financier, Nicolas Lianza a relevé, par ailleurs, les entreprises de presse publics et privées. Si les premières sont régies entièrement par le pouvoir public et tenues de verser la redevance télévision, les secondes, quant à elles, sont bénéficiaires des exonérations et subventions pour leur facilite la pratique de ce métier noble considéré, à juste titre, comme quatrième pouvoir en RD. Congo.
Il a reconnu, cependant, que les efforts considérables à fournir pour l’amélioration de ces pistes afin de contribuer à la qualité du travail de la presse congolaise. Enfin, dans son volet matériel, l’indication a été donnée sur la prise en considération, pour les médias, des outils de travail qui devront leur générer plus des revenus, allusion faite aux médias relevant de la Télévision Nationale Terrestre.
Pour sa part, Al Kitenge, intervenant sous la thématique : ‘’ Communication en situation de crise : image de marque pendant et après crise‘’, a démontré l’importance de procéder à une économie de verbe et de veiller à la fois sur le contenu, le contenant et la manière de communiquer dans une situation de crise. Il a, pour ce faire, répondant à une question de l’assistance, présenté des critiques solides sur la communication de crise sur la Covid-19 en RDC.
Halte au coupage !
Telle est la sonnette d’alarme lancée par Thierry Kambundi, Journaliste et Rédacteur en Chef de la radio Top Congo FM. Dans son intervention portant sur la cessation du coupage dans le système de rentabilisation des médias de presse, ce professionnel expérimenté du journalisme est revenu sur les origines et développement de cette pratique qui, en son sens, dévalorise les journalistes congolais.
Le coupage, a-t-il défini, est cette habitude développé par des journalistes voulant se faire payer au lieu de privilégier la diffusion d’une information à l’opinion publique. Attitude qui entre en contradiction avec le texte en la matière repris dans le Code de déontologie et d’éthique des journalistes congolais de 2004.
Dans la perspective de palier à ce déficit qui nuit à la réputation du journalisme en RD. Congo, Thierry Kambundi a formulé, pour sa part, comme recommandations : le changement du modèle économie des médias qui devront assurer un salaire régulier aux journalistes leur attachés ainsi que la mise en place des stratégies devant crédibiliser les médias et rendre leur gestion autonome.
Grand plongeon sur la communication culturelle
Dans son speech, Ribio Nzeza a affirmé, de son point de vue, que les concepts communication et culture s’assimilent, voire se complètent. Etant donné que ce qui est communiqué par un destinateur résulte de ses connaissances, de son savoir, de ses recherches scientifiques.
Enchaînant ses propos, il a indiqué et s’est étendu en détails sur tout au plus cinq métiers compris dans cet aspect de la communication culturelle : le chargé des médiations culturelles, l’archiviste des documents culturels, le chargé d’élaboration des projets culturels, le manager des projets culturels et l’analyste des politiques culturelles.
John Ngoyi

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here