Africa-Press – Djibouti. Sur les hauteurs du PK20, au siège de l’Office djiboutien de développement de l’énergie géothermique (ODDEG), une trentaine d’agents, casques posés, regards concentrés, ont reçu leur tout premier certificat de premiers secours, au terme d’une session de formation technique.
Dans un pays où les missions de terrain s’aventurent souvent aux confins du connu – forages en terres volcaniques, relevés géologiques dans des zones peu accessibles – la prévention devient nécessité. C’est donc en étroite collaboration avec la Protection Civile, sous la supervision de l’adjudant-chef Mahamoud Omar Sougueh et de Mme Kadiga Hassan Abdi, que l’ODDEG a lancé cette session de renforcement des capacités.
« La sécurité est un pilier fondamental de notre action », a déclaré d’emblée le Dr. Kayad Moussa Ahmed, Directeur général de l’ODDEG, lors de la cérémonie. Son discours a salué la mobilisation des agents et rappelé que « le savoir sauver est aussi précieux que le savoir-faire ».
Durant plusieurs heures, les participants ont été confrontés à des mises en situation réalistes, simulant des blessures, des incendies ou des malaises en milieu isolé. Objectif ? Former des premiers maillons efficaces dans la chaîne de secours, avant l’arrivée des spécialistes.
Au moment de clore la formation, le colonel Mahamoud Moussa Mahamoud, Directeur national de la Protection Civile, s’est joint au directeur général de l’ODDEG pour remettre solennellement les certificats aux agents formés. « Cette initiative n’est pas une fin, mais un commencement », a-t-il déclaré, mettant en avant l’importance du développement des compétences dans les secteurs à haut risque.
Ce programme s’inscrit dans les préparatifs du prochain chantier géothermique de Fialé, financé par la coopération japonaise (JICA) et l’Etat djiboutien. Un projet d’envergure, où les enjeux humains, techniques et environnementaux exigent une vigilance de chaque instant.
Par cette initiative, l’ODDEG confirme sa volonté de faire de la sécurité une culture enracinée au cœur de ses opérations. Une dynamique saluée par les nombreux cadres et partenaires présents, qui voient dans cette démarche une évolution nécessaire des pratiques professionnelles dans les secteurs à haute intensité opérationnelle.
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