La “Journée mondiale de la Terre”, comme un rappel de l’urgence climatique

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La "Journée mondiale de la Terre", comme un rappel de l'urgence climatique

Africa-Press – Djibouti. Le 22 avril marque chaque année la “Journée mondiale de la Terre”, ou “Journée internationale de la Terre nourricière” selon l’Organisation des Nations Unies, qui en est l’instigatrice. Il y a deux jours, la publication du nouveau rapport par le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S) montre que le vieux continent a été durement touché durant l’année écoulée par le changement climatique. Les satellites du réseau Copernicus ont montré des concentration de gaz à effet de serre anthropiques (essentiellement CO2 et méthane) à des niveaux jamais atteints jusqu’à présent.

L’Europe durement touchée

“Le rapport souligne des tendances inquiétantes, 2022 étant encore une année record en terme de concentrations de gaz à effet de serre, en terme de températures extrêmes, de feu de forêt et de (déficit de) précipitations, qui tous ont eu des impacts notables sur les écosystèmes et les communautés à travers le continent”, a ainsi relevé le directeur du C3S Carlo Buontempo, dont les propos ont été rapportés par l’AFP. L’été le plus chaud jamais enregistré en Europe depuis 1950 a été constaté. Depuis l’époque pré-industrielle, le continent a connu une augmentation de température de 2,2°C, soit presque le double de la moyenne mondiale de 1,2°C pour la planète dans son ensemble.

Une sécheresse étendue et prolongée

La question de l’eau, qui inquiète particulièrement en ce moment, est mise en lumière par les relevés satellitaires. Ainsi les canicules estivales ont eu des conséquences néfastes sur plusieurs secteurs d’activité en Europe – l’agriculture, le transport fluvial et l’énergie – en raison d’une sécheresse étendue et prolongée. Cette situation est confirmée par plusieurs indicateurs, notamment le débit des rivières européennes, qui a atteint le deuxième niveau le plus bas jamais enregistré. Cela marque la sixième année consécutive de débits inférieurs à la moyenne, avec 63% des rivières européennes présentant des débits inférieurs à la normale, un record. En Europe méridionale, les effets sur l’agriculture sont déjà perceptibles. Des restrictions d’eau ont été ainsi décidées précocément en France et en Espagne, où les niveaux d’eau des réservoirs sont anormalement bas.

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