Vendeurs à la sauvette : Une niche pour les 100 000 auto-entrepreneurs, prescrits par Ali Bongo ?.

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Vendeurs à la sauvette : Une niche pour les 100 000 auto-entrepreneurs, prescrits par Ali Bongo ?.
Vendeurs à la sauvette : Une niche pour les 100 000 auto-entrepreneurs, prescrits par Ali Bongo ?.

Africa-Press – Gabon. D’après «L’atlas des Afriques» publié récemment par le journal Le Monde, en collaboration avec Radio France internationale (RFI) et France 24, avec un taux estimé à 19,6%, en 2019, le Gabon est le pays le plus touché par le chômage dans la sous-région de l’Afrique centrale. Pour renverser cette tendance, le gouvernement serait en train de creuser des niches favorables à l’éclosion de 100 000 autoentrepreneurs, a récemment informé, enthousiaste, le son porte-parole, par ailleurs ministre chargé de l’Entrepreneuriat national et de l’Économie sociale, Yves Fernand Manfoumbi.

Invité par le président de la République, lors de son adresse à la nation, le 17 août 2022, à réfléchir à un dispositif qui «n’a pas vocation à créer quelques dizaines, voire quelques centaines d’emplois », mais « de créer plus de 100 000 autoentrepreneurs», le ministère du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, chargé de l’Entrepreneuriat national et de l’Économie sociale, porte-parole du gouvernement, Yves Fernand Manfoumbi, semble avoir évacué cette problématique du chômage des jeunes et de l’indépendance financière chez cette catégorie de la société gabonaise. Place à l’action…

En effet, à la faveur de sa première conférence de presse devant la presse nationale et internationale à Gabon 1ere au sein de la salle de l’auditorium de la maison Georges Rawiri, le 25 janvier dernier, Yves Fernand Manfoumbi a indiqué que le gouvernement s’est saisi du dossier des «vendeurs à la sauvette» de la capitale gabonaise et de l’intérieur du pays. Pour l’équipe Alain-Claude Bilie-By-Nze, il est «nécessaire et impératif de procéder à la formulation et à la formalisation de ce statut des compatriotes qui ne sont ni économiquement faible, ni reconnu comme agent économique, or ils pratiquent des activités économiques qui permettent de gagner un peu de revenues qui sont destinés pour le besoin de leur consommation».

Si pour l’économiste Mays Mouissi, ce challenge pour la promotion et la création de 100 milles autoentrepreneurs semble impossible en 12 mois, pour le Premier ministre et son équipe, ce vœu pieux du président de la République est réalisable, mieux en 7 mois et permettra aux Gabonais méritants et volontaires de devenir financièrement indépendants. Cependant, cela passe par un recensement de ces acteurs économiques, débuté le 23 janvier dernier à Libreville, selon le ministre Yves Fernand Manfoumbi. Il permettra d’identifier ces acteurs, les former, les encadrer et, à la fin, les proposer un package social.

«Au ministère du commerce et des PME chargé de l’Entrepreneuriat national, il y a un premier travail qui sera effectué, à savoir l’identification de toutes ces personnes qui ne sont ni agent économique ni économiquement faible. Ce recensement a débuté depuis avant-hier à Libreville et se poursuivra à l’intérieur du pays. Nous pensons que le package social que nous allons proposer à nos compatriotes comprendra une immatriculation à travers un quatrième fond pour l’autoentrepreneur ou travailleur indépendant, accompagnement financier et les structurer à travers les différents incubateurs dont dispose le pays», a-t-il expliqué.

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