Présidentielle 2023 : Après Ndong Sima, Maganga Moussavou candidat

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Présidentielle 2023 : Après Ndong Sima, Maganga Moussavou candidat
Présidentielle 2023 : Après Ndong Sima, Maganga Moussavou candidat

Africa-Press – Gabon. La liste des candidats à la prochaine élection présidentielle s’est rallongée, le 26 janvier, après la sortie du président du Parti social-démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou. Lors d’une rencontre avec les médias et ses militants et sympathisants, il a officialisé sa candidature, rejoignant dans cette «course» au fauteuil présidentiel, l’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima.

Au fil des semaines, l’idée d’une candidature unique de l’opposition semble s’effilocher. Se réclamant en effet pourtant de l’opposition, le président du Parti social-démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou, a officialisé, le 26 janvier, sa candidature à l’élection présidentielle à venir. Adoubés par ses militants, il rejoint ainsi, l’ancien chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima qui, au cours d’une causerie animée le 14 janvier dernier dans le 1er arrondissement d’Oyem, a annoncé sa candidature en tant qu’indépendant, à ce scrutin.

Se portant candidat, l’ancien vice-président de la République dont les cinq échecs successifs n’ont pas altéré le désir d’y aller, fait savoir qu’il répond ainsi favorablement aux nombreuses sollicitations de ses compatriotes à travers le pays. Pour sa cinquième course à la présidence de la République, le plan d’action du concerné, comme on pouvait l’imaginer, gravite autour de deux piliers à savoir : «la Provincialisation et la Déconcentration». Des thématiques qu’il développe régulièrement et qui, pour lui, devraient offrir aux Gabonais, une nouvelle manière de gérer le pays.

Le natif de Moutassou dans la province de la Ngounié, annonçant son engagement pour tenter une nouvelle chance à l’élection présidentielle, a laissé entendre que «seuls ceux qui persévèrent arrivent au bout de leur rêve». «C’est la cinquième fois que nous allons concourir. Et, d’aucuns ont souvent raillé cette candidature. En se disant : voilà quelqu’un qui a concouru plusieurs fois et il n’a pas eu des résultats escomptés. Comment se fait-il qu’il puisse encore se présenter aux élections présidentielles de 2023 ? La notion de persévérance est ici perçue, non pas comme une faiblesse, mais comme une valeur à inculquer au peuple gabonais», a expliqué l’ancien maire de Mouila.

Raymond Ndong Sima, candidat indépendant

Avant lui, l’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima, s’était porté candidat indépendant à cette élection. Les limites de l’Exécutif actuel, entre autres, dans les secteurs de l’éducation, le réseau routier national, la santé publique, l’eau et électricité, la lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes, l’ont convaincu à se positionner pour la deuxième fois.

Ndong Sima concourt pour améliorer les conditions de vie et de travail de ses concitoyens et propose «un ensemble de solutions qui sont cohérentes et solides dans leur conception et dans leur structure, pour redresser le pays». Si l’économiste pense à «une réforme profonde des institutions politiques», il invite à «rééquilibrer les pouvoirs entre les instances politiques, les assemblées, les cours judiciaires, le Parlement et le gouvernement».

Ainsi, a-t-il laissé entendre, le bien-être socioéconomique des Gabonais passe également par la mise en œuvre d’une administration plus efficace : «d’une administration dans laquelle les agents publics servent avec plaisir et au sein de laquelle les droits de ses agents sont respectés, et leurs revenus payés dans les temps requis», a-t-il fait noter.

Dans son projet de société, il propose «un modèle économique performant dans la création d’emplois et des valeurs. Mais aussi, un système vertueux, qui tient compte de la durabilité dans le temps et qui préserve l’environnement, ainsi qu’un système solidaire des infrastructures publiques, c’est-à-dire la création des établissements scolaires, les hôpitaux, construction des voies de communication».

Si les candidatures, les unes plus farfelues que les autres, s’amoncèlent, avec parfois des acteurs politiques inconnus de la scène, il reste que la date de cette échéance n’a pas encore été fixée. Toutefois, elle pourrait se tenir en août si les principes sont respectés.

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