Présidentielle 2023 : Privat Ngomo appelle à focaliser les énergies sur la «France gaulliste»

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Présidentielle 2023 : Privat Ngomo appelle à focaliser les énergies sur la «France gaulliste»
Présidentielle 2023 : Privat Ngomo appelle à focaliser les énergies sur la «France gaulliste»

Africa-Press – Gabon. Affirmant avoir tiré les leçons des échecs répétés des aînés sur l’origine du mal du Gabon, Privat Ngomo impute la situation plutôt affligeante du Gabon, non pas à sa classe dirigeante, mais à l’ancienne puissance coloniale. A la faveur d’une déclaration le 23 décembre dernier, le responsable général du mouvement NewPower a appelé le peuple à orienter son combat vers la France. «Seul un Gabon libéré de l’emprise néocoloniale de la France gaulliste, et donc réellement souverain, maître de son destin, peut enclencher le vrai processus de développement national attendu par les populations gabonaises», estime-t-il.

Au terme d’un examen des 62 années d’existence du Gabon comme «Etat» et du mal qui le ronge depuis plus d’un demi-siècle, l’empêchant d’être l’une des nations les plus riches et les plus prospères de la planète, le responsable général du mouvement NewPower, par ailleurs président nouvellement élu d’une ONG panafricaine dénommée Organisation néopanafricaniste de souveraineté, Privat Ngomo, affirme avec conviction que «le mal du Gabon n’est pas sa classe dirigeante, mais plutôt la puissance néocoloniale qui l’installe, la protège et la soutient indéfectiblement depuis plus d’un demi-siècle». Dans cette approche, selon l’auteur de la fameuse «Opération Lumumba», la cible du combat n’est pas Libreville, mais Paris, «parce que le régime gabonais n’est qu’un pion, une marionnette entre les mains de l’Elysée. C’est le diagnostic de la cause».

«En clair, il faut arrêter de s’attaquer exclusivement aux simples marionnettes que sont les régimes africains et concentrer la lutte sur le marionnettiste désormais mis à nu. Jusqu’à présent, celui-ci n’était pas inquiété et pouvait donc poursuivre impunément son manège dans l’ombre. Le temps est venu de braquer sur lui tous les projecteurs, de mettre en lumière son trouble et double jeu machiavélique, de le dénoncer et de l’affronter ouvertement. Cette approche requiert une révolution dans notre façon de penser et un courage indéniable», a conseillé Privat Ngomo.

Présenté comme le «diagnostic de la cause», c’est-à-dire l’identification du mal à la racine, cette idée, partagée par plusieurs grandes figures du néopanafricanisme, telles Kémi Seba, Nathalie Yamb, le Pr Franklin Nyamsi, Amina Fofana, Julius Malema, Laurent Koudou Gbagbo, requiert une révolution dans la façon de penser et un courage indéniable, mais également une conjugaison d’énergies et d’autres forces néopanafricanistes œuvrant pour l’émancipation réelle du continent et des puissances mondiales disposées à aider le Gabon dans ce combat.

«La stratégie de libération portée par une nouvelle élite africaine décomplexée qui a tiré les leçons des échecs répétés des aînés et est entrée résolument dans une véritable guerre de libération. Une guerre qui ne peut continuer à se mener dans les limites des enclos coloniaux si elle se veut efficace. Les enjeux du moment nécessitent qu’elle se fasse dans une perspective néopanafricaniste qui exige l’union de tous les fils et filles de l’Afrique, pour la réelle et complète émancipation du continent», a indiqué Privat Ngomo.

Pour le responsable général du mouvement NewPower, seul un Gabon libéré de l’emprise néocoloniale de la France gaulliste, et donc réellement souverain, maître de son destin, peut enclencher le vrai processus de développement national attendu par les populations gabonaises. «Mais pour ce faire, il nous faut mener le bon combat, frapper juste et frapper fort, en ayant devant le peuple gabonais un discours de vérité, pour nous hisser à la hauteur des attentes de cette nouvelle génération qui attend des élites du pays qu’elles cessent d’être des marionnettes entre les mains de la France gaulliste», a-t-il indiqué.

«Le pays croule littéralement sous d’immenses richesses comme le pétrole, l’uranium, le manganèse, le lithium, le cobalt, le niobium, le tantale, le coltan, les terres rares, le cuivre, le zinc, le fer, l’or, le marbre, le diamant, les pierres précieuses, le bois, une importante forêt véritable réservoir de puits de carbone, un territoire arable à 80%, près de 800 kilomètres de côte regorgeant d’importantes ressources halieutiques, 13 parcs nationaux porteurs d’un potentiel écotouristique indéniable, une jeunesse gabonaise déterminée qui a la hargne de réussir, et enfin, des cadres gabonais compétents et formés dans de grandes et prestigieuses universités du monde entier», a déploré Privat Ngomo.

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