Déboitement d’une canalisation de transport d’eau : Les équipes de la  SEEG mobilisées

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Déboitement d’une canalisation de transport d’eau : Les équipes de la  SEEG mobilisées
Déboitement d’une canalisation de transport d’eau : Les équipes de la  SEEG mobilisées

Africa-Press – Gabon. Un éboulement de terrain survenu le 16 mai, au PK18 dans la zone de Bikele, a entraîné le déboitement d’une canalisation de transport d’eau reliant Ntoum et Libreville avec pour conséquence, la perturbation de la desserte en eau potable du Grand-Libreville.

Les travaux engagés pour rétablir le circuit d’alimentation en eau potable, suite à un éboulement de terrain le 16 mai à Bikele, se poursuivent tant bien que mal. Les intempéries ralentiraient leur rythme. Cet incident a entraîné le déboitement de la canalisation de transport DN 1200 reliant Ntoum et Libreville et a amplifié les perturbations en desserte en eau potable du Grand-Libreville.

Dans des quartiers où l’alimentation en eau semblait stable, certains robinets sont secs quand d’autres n’ont qu’une très faible pression. Une situation qui inquiète d’ailleurs les clients de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) qui se demandent si l’entreprise est à pied d’œuvre pour rétablir l’approvisionnement.

Dans un récent communiqué, la SEEG assurait qu’elle poursuivait les travaux de réparation de la canalisation touchée. Selon son directeur technique Eau, les travaux de remise en conformité du site sont en cours et consistent à «terrasser pour dégager la zone de travaux, ensuite d’installer deux buses de diamètre 1000 pour rétablir la circulation des eaux en dessous de la conduite puis de construire un ouvrage d’assainissement qui va permettre de canaliser les eaux sous la conduite, de remonter les remblais jusqu’à la limite du DN et d’ensuite couler une dalle par-dessus pour pouvoir permettre de rétablir la circulation sur la voie».

Armel Okouaghe a assuré sur les antennes de Gabon 24 que ses équipes sont «mobilisées dans l’urgence et les travaux qui ont démarré se déroulent normalement». «Même si nous sommes ralentis par les intempéries, nous essayons de rattraper le rythme après chaque pluie», a-t-il ajouté.

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