Natur’Africa : Le successeur d’Ecofac annonce la couleur

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Natur’Africa : Le successeur d’Ecofac annonce la couleur
Natur’Africa : Le successeur d’Ecofac annonce la couleur

Africa-Press – Gabon. Le Programme des écosystèmes forestiers de l’Afrique centrale (Ecofac) va passer le flambeau à Natur’Africa, après 30 ans d’existence. Dans cette interview accordée à Gabonreview, le 10 juin à Libreville, l’ambassadrice de l’Union européenne au Gabon revient sur l’intérêt de ce nouveau programme. Selon Rosario Bento Pais, ce dernier ambitionne d’aller encore plus loin que son illustre devancier, limité à la protection et la conservation de la biodiversité, en s’aventurant sur le terrain du développement durable et la relance verte de toutes des zones et aires protégées.
Gabonreview : Que retenir des 30 ans du programme Ecofac
Rosario Bento Pais :

Nous retenons 30 ans de coopération entre l’Union européenne et les Etats membres de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) : 30 ans de soutien à la protection de la biodiversité des forêts du Bassin du Congo et ; aussi, pour les citoyens avec le développement des zones forestières et des aires protégées. Ce sont trois décennies qui sont très importantes pour la préservation de la biodiversité de tout le Bassin du Congo, qui est considéré comme le 2e poumon du monde.

Quel a été l’implication de l’UE au Gabon dans le cadre de ce programme ?

La contribution a été dans les aires protégées de la Lopé, Waka et Mayumba. A la Lopé, nous intervenons depuis 30 ans. A Waka et Mayumba, nous intervenons dans la protection de la biodiversité et le développement durables des aires protégées.

Quelles sont les perspectives à l’aube du 30e anniversaire d’Ecofac ?

Nous sommes en train de faire une étude de capitalisation de ces 30 ans : voir exactement quels étaient les résultats en termes de données, et quelles sont les choses à améliorer. Et surtout, se concentrer plus sur les citoyens : passer d’une partie de conservation de la biodiversité au développement durable de cette biodiversité.

Un mot sur Natur’Africa…

Il s’agit de la suite de la sixième phase d’Ecofac (Ecofac 6). 30 ans d’Ecofac, c’est 6 programmes. Le dernier est encore en cours et sa mise en œuvre va se terminer l’année prochaine. Et Natur’Africa débute cette année en termes de financement avec des objectifs très concrets à l’instar de l’appui aux populations locales. Il ne sera pas seulement concentré sur la protection et la conservation de la nature, mais aussi au développement durable et la relance verte de toutes des zones et aires protégées.

Que représente ce nouveau programme en termes d’investissement financiers ?

En 30 ans, Ecofac c’était 250 millions euros de financement pour 7 pays et 33 aires protégées. Avec tous les autres programmes menés avec la CEEAC et les pays membres, comme la sécurité maritime, c’était 650 millions d’euros injectés dans la protection des forêts du Bassin du Congo. Natur’Africa touche toute la partie subsaharienne, plus seulement la région de la CEEAC. Actuellement nous n’avons pas les chiffres mais je puis affirmer que le budget va considérablement augmenter.

Il s’agit de la suite de la sixième phase d’Ecofac (Ecofac 6). 30 ans d’Ecofac, c’est 6 programmes. Le dernier est encore en cours et sa mise en œuvre va se terminer l’année prochaine. Et Natur’Africa débute cette année en termes de financement avec des objectifs très concrets à l’instar de l’appui aux populations locales. Il ne sera pas seulement concentré sur la protection et la conservation de la nature, mais aussi au développement durable et la relance verte de toutes des zones et aires protégées.

Que représente ce nouveau programme en termes d’investissement financiers ?

En 30 ans, Ecofac c’était 250 millions euros de financement pour 7 pays et 33 aires protégées. Avec tous les autres programmes menés avec la CEEAC et les pays membres, comme la sécurité maritime, c’était 650 millions d’euros injectés dans la protection des forêts du Bassin du Congo. Natur’Africa touche toute la partie subsaharienne, plus seulement la région de la CEEAC. Actuellement nous n’avons pas les chiffres mais je puis affirmer que le budget va considérablement augmenter.

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