
Africa-Press – Guinée. A l’occasion de la célébration du 3 mai, le ministre de l’information et de la communication est revenu sur la situation des journalistes en Guinée. Pour Fana Soumah, cette journée est célébrée dans un monde nouveau avec l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias.
“Ces dernières années, il a été constaté que l’intelligence artificielle a profondément transformé la recherche, la collecte, le traitement, la production, la diffusion et la consommation de l’information. Certes, elle a permis un accès aux contenus ouverts, de nouvelles perspectives pour le journalisme d’investigation, mais elle pose également des défis à travers la propagation de la désinformation et des discours de haine, la manipulation des contenus et l’atteinte à la vie privée”, indique le ministre de l’information et de la communication.
Et de poursuivre: “La Guinée n’est pas restée en marge de ce grand bouleversement. Notre paysage médiatique a été profondément marqué par la propagation de fausses nouvelles, de discours de haine et de diffusion d’informations tendancieuses touchant la vie privée de personnalités publiques et de citoyens lambda. Les réseaux sociaux, qui devraient servir de moteur pour l’accès à l’information, sont malheureusement utilisés pour propager des informations ironiques sur des aspects politiques, économiques, socio-culturels et sportifs de la Guinée”.
Il soutient que “la Journée mondiale de la liberté de la presse 2025 est célébrée à un moment où notre pays amorce deux tournants qui nécessitent l’implication des hommes et des femmes des médias pour une large information et sensibilisation de la population guinéenne. D’où la nécessité de promouvoir un usage éthique et responsable de l’intelligence artificielle dans le paysage médiatique guinéen”.
Ce qui l’amène à saluer “les efforts déjà fournis par M. le président de la République, qui, dès sa prise de responsabilité le 5 septembre 2021, s’est résolument engagé à améliorer les conditions de travail des hommes et femmes des médias. Au nombre des acquis, nous pouvons citer, entre autres, la dotation des médias à maison de la presse, aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays, l’amélioration de la couverture du territoire national en radio et en télé, la réhabilitation progressive des sites de diffusion, la nomination d’une centaine d’hommes et d’femmes de médias à des postes de responsabilités dans l’administration publique et dans les ambassades, la dotation des médias du service public à moyens techniques de production et de diffusion”.
À travers ces actions, assure-t-il, “le chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya, vise à encourager les médias à mieux jouer leur rôle d’acteurs de développement et de paix”.
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