Prévisions de Bah Oury pour 2025 en Sérénité

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Prévisions de Bah Oury pour 2025 en Sérénité
Prévisions de Bah Oury pour 2025 en Sérénité

Africa-Press – Guinée. Le chef du gouvernement continue d’affirmer que le retard lié au retour à l’ordre constitutionnel est justifié par des réformes entreprises depuis l’avènement du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD ) au pouvoir.

Le Premier ministre Bah Oury a confié à NCI que le retour à l’ordre constitutionnel sera effectif avant la fin de l’année 2025.

‘’Le 5 septembre 2021, lorsque le CNRD a pris ses responsabilités pour arrêter le cours du mandat usurpé de M. Alpha Condé, immédiatement, les intérêts qui étaient au pouvoir se sont opposés de manière directe au nouveau processus de dévolution du pouvoir pour leur maintien, pour empêcher que les réformes essentielles dont le peuple guinéen avait besoin puissent se faire.

Des réformes…

Ces réformes étaient de quel ordre? Il faut assurer la cohésion nationale parce qu’à la veille du 5 septembre 2021, la société était proche de l’éclatement. Et je dois rappeler à beaucoup de gens qui ne le savaient pas que pendant plus d’un an, le dernier gouvernement de M. Alpha Condé avait fermé les frontières entre la Guinée et la Sierra Leone, la Guinée-Bissau et le Sénégal. Pendant un an, disons que les populations n’avaient pas la possibilité de traverser la frontière. Le trafic économique était complètement gelé. D’où, disons, des conséquences fâcheuses, notamment pour la population, des paysans, des commerçants. Donc c’était une situation explosive.

L’arrivée du CNRD a remis les choses à plat. Et des décisions majeures ont été engagées. Dès la fin de l’année 2021, le général Doumbouya avait indiqué la nécessité d’engager, disons, les assises nationales pour permettre à la société guinéenne de se regarder en face, de repasser, de revoir son passé, et de se poser la question de ce qu’il faut faire pour avoir la réconciliation et le pardon. Les assises nationales ont permis de faire émerger 45 recommandations pertinentes qui ont plus ou moins structuré l’essentiel de la vie politique du pays, y compris le jugement du massacre du 28 septembre 2009, et tant d’autres réformes en ce qui concerne les aspects institutionnels et les aspects aussi d’équité pour que le développement, les ressources publiques soient redistribuées de manière équitable sur l’ensemble du territoire national. Et donc des décisions sur l’allocation de 20% des revenus publics vers l’intérieur du pays. Donc ça a permis de jeter les bases de la démarche que le CNRD et le gouvernement devaient dérouler, sans oublier également la nécessité d’un dialogue entre les guinéens par rapport aux réformes politiques, par rapport à la manière dont il faudra organiser la transition.

Il y a eu le dialogue inter-guinéen qui a mis en place 35 résolutions qui, à l’heure actuelle, étape par étape, sont en train d’être opérationnalisées pour nous permettre d’aller de la manière la plus consensuelle vers des élections. Tout ça a été fait, et comme vous le savez, nous avons organisé le jugement du massacre du 28 septembre 2009, et ça, c’était une première dans un pays qui a été marqué pendant très longtemps par une forme d’impunité. Et c’est un fait historique majeur, et par rapport à cela, il faut rendre à César ce qui appartient à César.

Donc, c’est un fait majeur d’anciens responsables qui parlaient au nom de l’État, étaient devant la barre pour, disons, rendre compte au peuple guinéen et l’humanité tout entière de leurs responsabilités par rapport à des massacres.

Les partis politiques qui se comptent au bout des doigts, se sont opposés en disant que tout ça, c’est de la mascarade, alors que c’est fondamental pour remettre en place un processus inclusif de transformation du pays, tant en ce qui concerne les institutions qu’en ce qui concerne l’économie, dans un environnement de cohésion et de vivre ensemble renforcé. Et pas à pas, nous avons déroulé ce programme, et c’est en train d’être couronné par l’organisation du référendum le 21 septembre prochain et les élections présidentielles et législatives à la fin de l’année.

Pourquoi pas une date précise des législatives et présidentielle?

Le 21 septembre, pour le référendum. Les autres élections [présidentielle et législatives], il faut que les délais légaux et réglementaires en conformité avec le code électoral qui sera adopté au lendemain du référendum permettra de fixer la date qu’il sera publié par un décret présidentiel pour convoquer les électeurs (…). Mais avec l’aide de Dieu, il y aura les trois scrutins, le référendum constitutionnel le 21 septembre, les élections présidentielles et législatives à la fin de cette année. Et tout se passera dans un environnement de sérénité et d’apaisement’’.

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