Menace de Manifs: Droit de Manifester Affirmé

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Menace de Manifs: Droit de Manifester Affirmé
Menace de Manifs: Droit de Manifester Affirmé

Africa-Press – Guinée. Dans une déclaration publiée dimanche, les Forces vives de Guinée (FVG) appellent à une mobilisation générale à partir du 5 septembre pour dénoncer ce qu’elles qualifient de “commission du parjure” et de “confiscation du pouvoir par la junte”.

Dans un entretien accordé à VisionGuinee ce mardi 12 août, Boubacar Siddighy Diallo, le président du parti Union des mouvements populaires (UMP), a réagi à l’appel à manifester lancé par les Forces vives de Guinée.

“Je crois que le problème qu’il faut bien cerner, c’est: quelle est l’opportunité de voter une constitution? Quels sont les risques et quels sont les avantages de voter une constitution? Si les gens comprenaient ce qu’est une constitution, ils n’auraient jamais demandé de boycotter le vote d’une constitution. Parce qu’en soi, la constitution, il n’y a jamais une mauvaise constitution”, a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter que dans la future loi fondamentale du pays, “tous les principes de droit universel sont reconnus et confirmés. Les libertés, les institutions, tout est prévu pour que l’État fonctionne et que chaque citoyen voit ses droits respectés. Alors, lorsque ceux qui se font appeler les Forces vives disent qu’ils vont descendre dans la rue pour s’opposer à ça, c’est leur droit de manifester”.

Toutefois, prévient-il, “les manifestations auxquelles ils sont habitués, qui ont endeuillé des centaines de familles, qui ont détruit des biens privés et publics, si c’est ce genre de manifestations qu’ils projettent d’organiser, c’est de la simple sauvagerie. Ça n’a rien à voir avec la démocratie, ni avec aucun droit fondamental à protéger”.

Cet ancien député de la neuvième législature fait remarquer que “si une organisation est déclarée illégale dans une République, il n’appartient pas à ceux qui se font appeler Forces vives d’intégrer une forme d’organisation illégale dans un mouvement de contestation. Je vois là-bas le FNDC. S’ils remettent une organisation clandestine dans une revendication, c’est qu’ils sont dans l’illégalité et cela est incompréhensible”.

M. Diallo estime que les entités membres des Forces vives de Guinée, au lieu de protester dans la rue, “auraient mieux fait d’animer un débat pour montrer les limites de la constitution afin que les guinéens comprennent. Ce serait bien, et pas simplement de faire la sauvagerie habituelle, jeter les enfants des gens dans la rue, insulter les dirigeants et se mettre à saboter tout ce qui est dit”.

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