Africa-Press – Guinée. L’ancienne ambassadrice de Guinée au Royaume de Belgique, Aissatou Doukouré, a recouvré sa liberté de manière provisoire après plusieurs mois de détention. Elle avait été arrêtée à son domicile en juin dernier pour des chefs d’accusation incluant la traite d’êtres humains, ainsi que des coups et blessures.
Sa libération intervient à la suite de démarches diplomatiques menées par le ministre guinéen des affaires étrangères, Morissanda Kouyaté, sur instruction du général Mamadi Doumbouya.
La semaine dernière, de passage à Bruxelles, le chef de la diplomatie guinéenne s’était exprimé sur le dossier. Il avait présenté l’affaire comme un “problème guinéo-guinéen d’abord, avant d’être un problème judiciaire”.
Il a précisé que Mme Doukouré a été interpellée suite une plainte déposée par une “fille qui était en éducation chez notre ancienne ambassadrice en disant qu’elle est maltraitée”.
Tout en soulignant l’impérieuse nécessité de laisser “la justice faire son travail”, Morissanda Kouyaté avait souligné avait qu’il “faut faire bouger la diplomatie. Mme Doukouré est une diplomate guinéenne. Elle doit bénéficier de son immunité totale. Une mauvaise interprétation sur l’immunité qu’elle a, peut causer beaucoup de torts”.
À sa sortie de prison, l’ancienne diplomate a tenu à exprimer sa gratitude. “Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier un homme au grand cœur dont la volonté a toujours été de défendre les guinéens et les protéger, je veux nommer le général Mamadi Doumbouya, président de la République”, a-t-elle déclaré.
Elle a remercié “le bon père de famille, le ministre des affaires étrangères Morissanda Kouyaté. Après son passage ici, j’ai bénéficié d’une liberté provisoire”.
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