Marché Enco5 (Conakry) : de nombreux vendeurs prêts à harceler pour écouler leurs produits

32
Marché Enco5 (Conakry) : de nombreux vendeurs prêts à harceler pour écouler leurs produits
Marché Enco5 (Conakry) : de nombreux vendeurs prêts à harceler pour écouler leurs produits

Africa-Press – Guinée. De nos jours, de nombreux marchands cherchent coûte que coûte à écouler leurs produits pour empocher le plus d’argent possible. Histoire de réaliser un très bon chiffre d’affaires. Mais, leurs méthodes questionnent et s’apparentent à du harcèlement. Le comportement de certains vendeurs dans les différents marchés de la capitale guinéenne laisse à désirer. C’est le cas du marché de la Cité ENCO 5, dans la commune de Ratoma, où les marchands ambulants et autres harcèlent la clientèle.
Au marché de la Cité ENCO 5, tant à l’intérieur qu’en bordure de route, des points de vente de produits de toute sorte sont visibles. Des vêtements de tous genres ; dont la friperie, beaucoup plus remarquée en bordure de route.

À Enco5, les marchands ambulants règnent en maîtres. Plusieurs vendeurs, ayant les mêmes articles, comme des pantalons Jeans, rivalisent d’ingéniosité pour attirer coûte que coûte l’acheteur vers leurs produits. « Nous ne retenons pas n’importe qui. Si tu nous intéresses, on te retient », lance l’un des vendeurs de pantalons Jeans.

Plus loin, un autre martèle : « certains clients, il faut leur forcer la main pour qu’ils achètent », dit-il, justifiant ainsi son comportement.

Si avant les clients circulaient librement dans les marchés pour effectuer leurs achats, tel n’est plus le cas depuis un certain temps. Des acheteurs sont harcelés par certains vendeurs qui désirent attirer l’attention.

Les vendeurs de produits cosmétiques sont dans la danse du harcèlement. Un bouton sur le visage du passant suffit pour attirer sur lui comme des aimants ces jeunes femmes arrêtées, produits en mains.

Même attitude chez les marchands de friperie qui, en voyant les passants, ne se gênent pas d’attraper les bras et de déposer sur l’épaule un échantillon de sa marchandise.

Tout le monde n’apprécie pas ce geste des vendeurs. Ce contact est imposé. Sur le visage des uns, on peut y lire de l’indifférence. Sur le visage des autres, de la colère. Rares sont ces visages joyeux. Certaines personnes qui se rendent au marché évitent même de trop fixer les marchandises ou de croiser le regard du vendeur par crainte d’être poursuivies et harcelées, au pire, d’être insultées.

Il faut souligner que dans ce marché de la Cité ENCO 5, les jeunes filles sont les principales victimes de ce harcèlement.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Guinée, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here