Africa-Press – Madagascar. La commune d’Ikongo, dans la région de Fitovinany, est actuellement confrontée à une recrudescence préoccupante du paludisme. Selon les autorités sanitaires locales, un total de 118 décès liés à cette maladie a été recensée. La propagation du paludisme s’accèlére depuis le mois d’avril. Face à cette urgence, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) – bureau de Madagascar a déployé une aide d’urgence pour soutenir la réponse sanitaire.
Plus de 2 tonnes de médicaments, d’intrants médicaux et de matériels essentiels ont été acheminées vers la zone affectée. En complément de cet appui logistique, des épidémiologistes et des logisticiens de l’OMS ont été envoyés sur le terrain afin de renforcer les capacités locales. Leur intervention s’est concentrée sur plusieurs axes prioritaires: la coordination des actions et le suivi épidémiologique, la prise en charge rapide et adéquate des cas recensés, l’amélioration des mesures d’hygiène et de prévention des infections, ainsi que la lutte antivectorielle à travers des actions ciblées sur les moustiques. Un travail important a également été mené en matière de communication sur les risques, avec l’implication active des communautés locales pour renforcer la prévention et le respect des mesures sanitaires.
L’ensemble de ces efforts est coordonné par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), dans le but de mettre en place une riposte plus structurée, plus efficace et surtout durable.
Dans un pays où le paludisme reste endémique dans plusieurs régions, la situation à Ikongo rappelle tragiquement que la vigilance sanitaire doit rester constante et que les mécanismes d’alerte et d’intervention rapide sont essentiels pour éviter de nouvelles pertes humaines.
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