Africa-Press – Mali. Le Premier ministre malien, le Gal Abdoulaye Maïga, a reçu en audience, ce mercredi 23 juillet 2025, Bill Lytle, vice-président des opérations du géant minier canadien B2Gold, pour faire le point sur les investissements en cours au Mali et discuter de nouvelles initiatives stratégiques dans le secteur aurifère.
Acteur majeur de l’industrie minière malienne, B2Gold exploite la mine de Fekola, située dans la région de Kayes. Avec une production annuelle avoisinant les 600 000 onces d’or, le Mali représente aujourd’hui près de 70 % de la production mondiale de l’entreprise, ce qui en fait l’un des piliers de l’économie nationale et un des plus gros producteurs d’or en Afrique de l’Ouest.
Au cœur des échanges: l’appui du gouvernement pour accélérer les procédures administratives nécessaires au lancement de plusieurs projets majeurs. Parmi eux figurent le développement d’un gisement souterrain à Fekola, l’extension du projet régional sur de nouvelles concessions, ainsi que l’installation d’une centrale solaire destinée à réduire les coûts énergétiques, améliorer la rentabilité du site et diminuer l’empreinte carbone de l’exploitation. Environ 2 000 emplois directs et indirects sont attendus dans la phase opérationnelle.
Le Premier ministre a salué la contribution économique de B2Gold et réaffirmé l’engagement de l’État à créer un environnement d’affaires stable, équilibré et attractif pour les investisseurs étrangers. Il a également insisté sur la nécessité de mieux encadrer l’exploitation artisanale, souvent anarchique et nocive pour l’environnement.
Le ministre des Mines, Amadou Keïta, a de son côté promis une instruction rapide des dossiers en attente pour faciliter la mise en œuvre des projets, conformément à la feuille de route du gouvernement en matière de gouvernance minière.
Cette rencontre intervient dans un contexte de réchauffement des relations entre B2Gold et l’État malien, après le règlement d’un contentieux fiscal de 30 millions de dollars (environ 18,3 milliards FCFA), soldé récemment par un protocole d’accord. Ce compromis a sécurisé juridiquement les projets d’extension de la société dans le pays.
Les deux parties ont convenu de poursuivre les concertations dans les prochaines semaines, en vue de concrétiser les investissements et renforcer les retombées économiques pour les communautés locales et l’État malien.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Mali, suivez Africa-Press
