Africa-Press – Niger. Le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, s’est entretenu le samedi 16 août 2025 au Palais de la Présidence avec les membres du bureau de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF). À la date de cette présentation, le montant total récupéré est de 63 808 497 269 FCFA, dont près de six (6) milliards en nature.
L’équipe conduite par le président de l’institution, le Colonel Zennou Moussa Aghali, est allée présenter au Chef de l’État ainsi qu’aux membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) la situation des recouvrements. Cet exercice périodique a permis au bureau de la CoLDEFF de recueillir les orientations du Chef de l’État.
À l’issue de cette présentation, le président de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale a expliqué que, lorsqu’un bien immobilier est saisi l’évaluation est faite par les experts en la matière pour déterminer sa valeur estimative. Sur les allégations de fraudes des dossiers au niveau de la CoLDEFF, le Colonel Zennou Moussa Aghali a déclaré que cela est tout simplement invraisemblable au vu des dispositions sécuritaires prises à cet effet. « Ces intoxications ont pour but de porter atteinte à la crédibilité de l’institution, voire celle du CNSP. Une chimère qui frise le ridicule », renchérit-il.
Le Colonel Zennou Moussa Aghali a réitéré l’engagement de la Commission à accompagner la vision du Président de la République. « Nous sommes redevables au Président de la République à qui nous faisons périodiquement le point de la situation. Nous sommes tenus de garder la confidentialité des informations que nous sommes amenés à connaître dans l’exercice de nos fonctions », a-t-il rappelé.
Actuellement composée de cinq sous-commissions, la CoLDEFF a vu le jour suivant l’Ordonnance 2023-09 du 13 septembre 2023 signée par le Président du CNSP. Elle a pour mission, entre autres, de lutter contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics et la mauvaise gouvernance.
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