Lancement du Concours d’Entrée aux Sections Spéciales ENI

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Lancement du Concours d'Entrée aux Sections Spéciales ENI
Lancement du Concours d'Entrée aux Sections Spéciales ENI

Africa-Press – Niger. Le concours professionnel d’entrée dans les sections spéciales des Écoles normales d’instituteurs (ENI) a officiellement démarré le samedi 13 septembre au Lycée Kassai de Niamey. C’est la ministre de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi, Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi, qui a procédé au lancement des épreuves en remettant symboliquement les premiers sujets aux candidats. Ils sont au total plus de 3 400 candidats dans la conquête du précieux ticket leur permettant d’acceder à la section spéciale des Ecoles Normales d’Instituteurs.

À cette occasion, la ministre a adressé quelques mots d’encouragement aux participants. Elle leur a souhaité une bonne chance et les a exhortés à garder leur sérénité tout au long du concours. Elle a par ailleurs rassuré que toutes les dispositions avaient été prises pour garantir une bonne organisation et que les autorités, au plus haut niveau, suivaient de près le déroulement des épreuves.

Pour cette session, ce sont 3 422 candidats qui ont été autorisés à composer. La majorité, soit 3 086, se présente dans l’option traditionnelle, tandis que 147 candidats sont inscrits en franco-arabe et 189 en préscolaire. La répartition régionale témoigne d’une forte participation de Niamey avec 825 candidats, suivie de Zinder qui en compte 719. Maradi aligne 586 candidats, tandis que Dosso enregistre 471 et Tahoua 436. Viennent ensuite Tillabéri avec 207 candidats, Diffa avec 100 et enfin Agadez, qui ferme la marche avec 78 participants.

Un concours au service de l’éducation de base

« L’objectif de ce concours est de permettre aux instructeurs adjoints d’accéder aux formations dispensées dans les sections spéciales des écoles normales afin de renforcer leurs compétences pédagogiques», a expliqué M. Amadou Yansambou, secrétaire général adjoint du Ministère de la Fonction Publique.

Le responsable a également souligné que la réussite de ce processus est essentielle pour l’avenir de l’éducation primaire au Niger. « Notre ambition est d’organiser des concours clairs, transparents et exempts de toute suspicion. Toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour que les épreuves se tiennent dans les règles de l’art », a-t-il assuré.

Au-delà des chiffres, ce concours représente un investissement stratégique pour le système éducatif national, avec pour finalité d’améliorer la qualité de l’enseignement de base grâce à des enseignants mieux formés et mieux préparés.

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