Les importations de gaz d’Afrique nuiront à l’économie européenne, selon un diplomate angolais

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Africa-Press – Niger. Les intentions de l’Union européenne de remplacer le gaz russe par du gaz africain pourraient sérieusement affecter l’économie européenne, a expliqué à Sputnik l’ambassadeur angolais en Russie. Parmi d’autres raisons, il a évoqué un coût augmenté et une absence de clarté sur les délais de mise en œuvre du projet.

Les autorités angolaises ont remarqué que l’intérêt des investisseurs russes envers eux s’était accru cette année. Pour sa part, Luanda, malgré la pression des pays occidentaux, ne va pas abandonner les projets pétroliers et gaziers précédemment convenus avec la Russie. Elle souhaite toujours discuter de la poursuite de la coopération dans l’industrie du diamant et du domaine pétrolier, a relaté à Sputnik l’ambassadeur de ce pays en Russie, Augusto da Silva Cunha.

Pourtant, en ce qui concerne les intentions de l’Union européenne de se fournir avec le gaz africain au lieu du russe, l’ambassadeur de l’Angola, pays qui dispose des troisièmes plus grandes réserves de gaz de la région, estime que dans ce cas, le coût du gaz pour l’Europe serait nettement supérieur à celui du gaz russe.

Il a en outre parlé des propos du chancelier allemand qui a avancé qu’il fallait “travailler sur un gazoduc à travers la péninsule ibérique, en particulier pour passer par le Portugal et, de là, le distribuer en Europe”.

Les projets dans les domaines pétrolier et minier

Interrogé pour savoir comment se développait la coopération entre la Russie et l’Angola dans le secteur des diamants, Augusto da Silva Cunha a rappelé que “l’accord signé entre les deux pays le 26 juin 2009 sur la promotion et la protection mutuelle des investissements, selon lequel les investissements d’Alrosa sont utilisés dans d’autres projets et entreprises, et pas seulement dans le secteur minier, reste en vigueur”.

En discutant des développements dans le secteur pétrolier, l’ambassadeur angolais a évoqué des investissements russes en Angola par l’intermédiaire d’Alrosa et de Lukoil, les prévisions de former des consortiums, ainsi qu’un projet qui est également “en cours d’élaboration pour fournir du gaz naturel pour la production d’ammoniac-carbamide”.

D’après lui ces projets, dont le lancement est prévu en 2026, sont en phase de développement.

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