Africa-Press – Niger. Selon le PAM, en 2023, 345,2 millions de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire, soit plus du double du nombre en 2020. De ce fait, la Banque mondiale et ses partenaires lancent des subventions agricoles pour renforcer la résilience des pays à faibles revenus.
La Banque mondiale a annoncé 220 millions $ d’investissements agricoles pour renforcer la résilience face à l’insécurité alimentaire des pays à faibles revenus. L’information a été rendue publique par l’institution lundi 20 mars.
Ces investissements entrent dans le cadre du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), un fonds multilatéral mondial dédié à la réduction de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté dans les pays à faible revenu. Ils aideront les pays à « concevoir et à mettre en œuvre des solutions conformes à leurs stratégies actuelles en matière d’agriculture et de sécurité alimentaire, en fournissant un financement et un cofinancement supplémentaires des projets existants prioritaires par le pays ». En corrélation avec l’Alliance mondiale pour la sécurité alimentaire (GAFS), le GAFSP sert de mécanisme clé pour renforcer les dialogues sur la sécurité alimentaire dans les pays mis en évidence par la GAFS.
« Des centaines de milliers d’agriculteurs ont déjà bénéficié des subventions du GAFSP. S’appuyant sur ce succès, ce nouveau financement par subvention apportera un soutien essentiel aux communautés souffrant des contrecoups de crises multiples, en les aidant à renforcer leur résilience pour élever leurs communautés », a déclaré Abdoul Salam Bello, directeur exécutif du Groupe Afrique II.
Les conflits, les chocs économiques, les extrêmes climatiques et la flambée des prix des engrais se conjuguent pour créer une crise alimentaire d’une ampleur sans précédent dans le monde. Selon le PAM, 345,2 millions de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire en 2023, soit plus du double du nombre en 2020. L’appel à propositions ouvert du GAFSP a reçu des demandes complètes de 27 pays, avec environ 80 % du montant demandé pour l’investissement dans la région Afrique.
Les nouvelles subventions nationales concerneront 15 pays, dont 8 pays africains, notamment le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Lesotho, le Madagascar, le Rwanda, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et le Togo. Celles-ci aideront les pays à renforcer la résilience des systèmes alimentaires et aider les communautés vulnérables à sécuriser leurs moyens de subsistance.
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