Guerre communicationnelle : Innover pour déconstruire le narratif mensonger des puissances impérialistes

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Guerre communicationnelle : Innover pour déconstruire le narratif mensonger des puissances impérialistes
Guerre communicationnelle : Innover pour déconstruire le narratif mensonger des puissances impérialistes

Africa-Press – Niger. Depuis sa création le 16 septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel est confrontée à une autre forme de guerre qui lui est imposée par les puissances impérialistes et leurs valets locaux. Ces derniers y voient, à travers la création de cette alliance, la fin du complot ourdi savamment pour le maintien de leur domination sur ces Etats. Pour matérialiser cette guerre communicationnelle, les puissances impérialistes et leurs suppôts locaux utilisent tous les moyens, y compris ceux illégaux, pour y arriver. Pour contrer ce narratif nocif, l’AES a décidé de se doter dans les jours à venir d’une stratégie de communication commune, ainsi que d’une plateforme numérique de diffusion de Web TV.
La création de l’Alliance des Etats du Sahel a suscité une réaction d’inquiétude dans les rangs des prétendus partenaires au jeu trouble dans la lutte contre l’insécurité dans l’espace sahélien. Non contentes de la résilience des populations et des résultats que les Forces de Défense et de Sécurité des trois pays sont en train d’enregistrer sur les différents théâtres d’opération, les puissances impérialistes et leurs valets locaux n’ont eu d’autre choix que de se rabattre sur les réseaux sociaux pour diffuser des informations totalement infondées dont l’intention est de nuire aux Etats de l’AES. Les forces du mal ont aussi compris que ni les kalachnikovs, ni les pièges à engin explosif ne sauraient empêcher la progression des forces armées de nos Etats.

Sur le terrain de la guerre communicationnelle, les pays de l’AES n’iront pas les mains vides. La stratégie de communication de l’AES pour contrer les velléités sournoises de ces puissances, tapies dans l’ombre, se mettra sur pieds dans peu de temps. En effet, l’usage d’Internet, les réseaux sociaux et autres plateformes dédiées à la diffusion des informations n’est pas un secret, encore moins un monopole. Comme le dit l’adage, « le mensonge a beau courir, la vérité finit toujours par le rattraper ».

Il faut relever que l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication a amplifié l’impact de la guerre communicationnelle, rendant nos populations plus vulnérables à la manipulation et à la désinformation à grande échelle. L’espace de manœuvre de prédilection des terroristes, les puissances impérialistes et leurs valets locaux est incontestablement la plateforme des réseaux sociaux par lesquelles ils essaient d’asphyxier la marche souveraine de ces trois Etats de l’AES. Ils veulent à tout prix déstabiliser la construction de la confédération par la diffusion de certaines vidéos et images heurtant la sensibilité ou susceptibles d’éroder la confiance des populations locales à travers WhatsApp, Facebook, Tik Tok, Twitter…etc.

Dans le cadre des réflexions sur la stratégie de communication de l’Alliance des Etats du Sahel, un atelier s’est tenu du 22 au 23 Août 2024 à Bamako sous la présidence du ministre malien de la Communication, de l’Economie Numérique et de Modernisation de l’Administration. A l’issue de cet atelier, les trois Etats ont pris la décision de la mise en place d’une stratégie de communication et d’une plateforme numérique de diffusion de Web TV pour contrecarrer l’expansion de cette guerre communicationnelle des énnemis. C’est ainsi que des experts en communication et en digital ont été sollicités afin de proposer une esquisse de communication de l’AES pour répondre aux besoins informationnels et communicationnels des populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Il s’agit d’échanger sur le chronogramme des actions de communication commune pour le développement et les intérêts des trois pays.

Des forums et réunions pour la lutte contre la désinformation

Les journalistes et acteurs de la société civile ont un rôle prépondérant dans l’éveil de conscience des citoyens. Dans la guerre communicationnelle, ces acteurs doivent, chacun dans sa sphère de compétence, combattre la désinformation, la diffusion de Fake news et les propagandes des médias acquis à la cause des terroristes et leurs sponsors. Les langues nationales les plus parlées en Afrique doivent être mises à contribution pour sensibiliser nos populations par rapport à la nouvelle dynamique enclenchée par les trois Etats membres de l’AES. Ce paramètre sera certainement intégré dans la stratégie de communication afin que les populations aient l’information saine et utile nécessaire. C’est dans cette optique que le 24 Août 2024, le 1er forum des journalistes en langue Haoussa d’Afrique a eu lieu à Niamey. Ce forum a été présidé par le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances, M. Ali Mahaman Lamine Zeine. Cette initiative louable va contribuer à la déconstruction du narratif mensonger des puissances impérialistes car, les recommandations qui en sont issues demandent de réserver une place privilégiée aux langues nationales dans les programmes des médias afin de toucher le maximum de personnes.

Par ailleurs, le Vendredi 30 août 2024, le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, M. Sidi Mohamed Raliou a présidé la réunion de restitution des conclusions de l’atelier d’élaboration de la stratégie de communication et de la mise en place de la WebTV de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), tenu à Bamako du 22 au 23 août dernier. Conscient du défi majeur auquel nos pays font face, le ministre a fait appel aux experts nationaux pour discuter sur les résultats issus de l’atelier de Bamako, au Mali, tout en rappelant l’évolution du domaine de la communication.

 

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