La France à la rescousse de Bazoum dans les premières heures du putsch ?

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La France à la rescousse de Bazoum dans les premières heures du putsch ?
La France à la rescousse de Bazoum dans les premières heures du putsch ?

Africa-Press – Niger. Dans les heures qui ont suivi le putsch, la France avait été appelée à voler à la rescousse du Président Mohamed Bazoum , toujours détenu par les mutins .

Alors qu’une délégation d’émissaires de la CEDEAO est arrivée samedi à Niamey afin de tenter une nouvelle médiation, une information du Monde fait état de brefs contacts entre des militaires loyalistes et la France pour libérer le président Bazoum au moment du coup d’État.

Selon une source proche du dossier, confirmant des informations du journal Le Monde, des proches du Président déchu Mohamed Bazoum avaient formulé dans un premier temps une demande d’une intervention de l’armée nigérienne pour libérer le président Bazoum avant qu’ils ne changent de camp.

“Quand on a compris, dans les premières heures, qu’il s’agissait vraiment d’un coup d’Etat, le premier ministre par intérim Massaoudou a demandé, tout à fait normalement, l’appui de la France. La France a demandé qu’il y ait une autorisation écrite.”, a indiqué cette source sous couvert d’anonymat.

Les conditions n’étaient donc pas réunies pour satisfaire cette demande d’appui », a t-elle précisé sans fournir de détail sur la nature de l’aide que Paris aurait pu potentiellement apporter.

A leur arrivée au pouvoir, la junte nigérienne , rappelons le avait accusé la France de vouloir préparer une opération militaire visant à libérer le président Mohamed Bazoum, une information démentie plus tard par Paris.

Notons qu’environ 1 500 militaires français sont stationnés au Niger, en vertu d’accords de défense entre les deux pays. Ces accords ont été dénoncés par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, mais cette révocation n’est pas reconnue par Paris qui considère qu’ils ne représentent pas les autorités légitimes du pays.

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) brandit la menace d’une opération militaire dans les plus brefs délais si l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli, rejetant la transition de trois ans maximum proposée par le CNSP.

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