Africa-Press – Niger. Le CSI de Sayam Forage, situé dans la Commune de Chétimari, distant de 40km du chef-lieu de la région, a servi de cadre à la cérémonie de lancement national de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier. Etaient présents le gouverneur, le Représentant Résident de l’OMS au Niger, Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers (PTF), le Secrétaire Général du Ministère, la Conseillère Technique du ministre, l’Inspecteur Général des Services, de la Représentante Résidente par Intérim de l’UNICEF, le Représentant Résident Adjoint de l’UNFPA, le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat, le Préfet, les Cadres Centraux, des Responsables Régionaux des FDS, le Directeur Régional de la Santé et de l’Hygiène Publiques, les Médecins Chefs des Districts, les Directeurs Régionaux et plusieurs invités.
A cette occasion, le ministre a rappelé que la lutte contre le paludisme exige la combinaison de plusieurs interventions pour parvenir à « un Niger sans paludisme ». Le médecin-Colonel-major Garba Hakimi a lancé un appel à tous pour que les mesures individuelles et collectives de lutte contre les moustiques soient renforcées à tous les niveaux. Aussi, il a adressé ses sincères remerciements à tous les partenaires qui ont accompagné et continuent d’accompagner le Niger dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Notons que le ministre a administré la première dose supervisée à un enfant, donnant ainsi le coup d’envoi de cette campagne.
Le gouverneur de la région de Diffa, le Général de Division Mahamadou Ibrahim Bagadoma, a souligné que cette campagne vise à protéger les enfants contre l’une des principales causes de mortalité qu’est le paludisme. A titre illustratif, a-t-il poursuivi, durant l’année écoulée, plus de 141 691 cas ont été enregistrés dans la région. « Ces cas ont été pris en charge par les Services de Santé grâce aux multiples appuis que le Ministère et les partenaires ont apportés », a indiqué le gouverneur.
Quant au Représentant résident de l’OMS, Chef de file des partenaires techniques et financiers (PTF) du secteur de la Santé, il a rappelé qu’en 2023, on estimait à 263 millions le nombre de cas de paludisme dans le monde, avec près de 600 000 décès. L’Afrique concentre 94% des cas et 95% des décès, les enfants de moins de 5 ans représentant 67% des décès. Dr Manengu Casimir a ajouté que la Stratégie Technique Mondiale 2016-2030 de lutte contre le paludisme (GTS) visait l’élimination de la maladie dans au moins 20 pays d’ici 2025, un objectif qui reste encore hors d’atteinte, tout comme celui d’atteindre au moins 30 pays exempts de paludisme d’ici 2030.
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