Africa-Press – Niger. L’ONG Marie Stopes International au Niger, en collaboration avec Pathfinder International, l’UNFPA et le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publiques, a organisé, dans la matinée du vendredi 26 décembre 2025 à Niamey, la réunion du Cadre National Multisectoriel de Coordination en Santé de la reproduction. Cette importante réunion vise à renforcer la gouvernance du système de santé pour une meilleure mise en œuvre des politiques publiques nationales en matière de santé sexuelle et reproductive.
Dans son mot d’ouverture, le Directeur Général de la Santé de la Reproduction, Dr Harou Issoufa, a témoigné de l’importance capitale que le Ministère en charge de la santé accorde à la santé de la Production qui est, selon lui, le socle du développement sanitaire et social du pays. « La santé de la mère, du nouveau-né et de l’adolescent reste un défi majeur malgré les progrès enregistrés. Ainsi donc, nous devrons redoubler d’efforts pour améliorer l’accès aux services de santé maternelle et infantile, de planification familiale, et garantir une nutrition saine à notre population aux fins de réduire davantage la mortalité maternelle, néonatale et infantile », a-t-il dit.
Durant cette réunion, indique Dr Harou Issoufa, plusieurs résultats sont attendus des participants. Il s’agit notamment de faire une analyse franche des résultats par rapport aux indicateurs fixés, et de procéder à une identification sans complaisance des goulots d’étranglements, qu’ils soient logistiques, financiers ou opérationnels. « de vos réflexions sortiront, j’en suis convaincu au regard des expertises plurielles ici réunies, des leçons tirées des idées fortes, novatrices, transformatrices, qui permettront de cheminer vers le changement que nous voulons, qui est le meilleur état de santé et de bien-être de nos populations », a-t-il dit.
Pour sa part, le Représentant Résident de l’ONG Marie Stopes International, M. Hamani Maiga, a expliqué que la santé de la reproduction ne se limite pas seulement aux soins médicaux, mais elle englobe l’information, la prévention, l’accès équitable aux services de qualité, ainsi que le respect des droits et de la dignité de chaque personne. « Malgré les efforts consentis, des défis demeurent. Il s’agit de l’insuffisance d’information, des barrières socioculturelles, des ressources limitées et des inégalités d’accès aux services de santé de la reproduction. Face à ces défis, notre responsabilité collective est de mutualiser nos forces et d’agir de manière concertée », a-t-il déclaré.
Quant au représentant de l’UNFPA, Dr Bora Issa, il a noté que cette rencontre constitue un moment privilégié pour l’ensemble des acteurs d’échanger autour du succès et aussi de mentionner les difficultés qui entravent la bonne marche du programme. « L’UNFPA se tient aux côtés du gouvernement et ses partenaires en coordination avec l’ensemble des agences du système des Nations, en s’alignant sur la politique gouvernementale à travers le programme pour la refondation de la République 2025-2029 », a-t-il précisé.
Le représentant du Directeur pays adjoint de l’ONG Pathfinder International, M. Harouna Zataou, a réaffirmé l’engagement continu de son institution à travailler aux côtés du Ministère de la santé de façon parfaitement intégrée au système de santé, pour soutenir la prestation de services jusqu’au niveau communautaire. « Nous travaillons ensemble avec les acteurs afin que les femmes et les filles aient accès à l’information et aux services essentiels allant de la santé de la reproduction, et de la contraception à la vaccination ; aux soins de santé maternelle à la lutte contre les violences basées sur le genre », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter qu’au Niger, les femmes sont confrontées à des défis disproportionnés en matière de santé et de bien-être.
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