Africa-Press – Senegal. Dans un entretien accordé au journal Le Soleil, Dr Mohamed Diop, président de l’Organisation nationale antidopage du Sénégal (Onads), confirme l’authenticité du document annonçant la suspension de deux ans de Siteu et de son manager Max Mbargane. Cette décision fait suite au refus du lutteur de se soumettre à un contrôle antidopage après son combat contre Modou Lô le 24 novembre 2024.
Selon l’interlocuteur du quotidien national, la procédure enclenchée par l’Organisation régionale antidopage Afrique (Orada) a scrupuleusement suivi toutes les règles: des courriers ont été envoyés à toutes les parties concernées, dont le Comité national de gestion de la lutte (Cng) et l’écurie Lansar. Siteu et son entourage avaient la possibilité de faire appel, mais aucun recours n’a été déposé dans les délais, rendant la sanction définitive.
Face aux déclarations de l’écurie Lansar et du Cng, qui disent ne pas avoir reçu la décision, Dr Diop est catégorique: « Nous sommes dans le factuel. Le Cng a bien été mis en copie du document transmis par mail le 28 juin. »
Il rappelle également que c’est au Cng, en tant que structure membre de la Fédération internationale des luttes associées (Fila) et du Comité national olympique sénégalais (Cnoss), de faire appliquer la sanction, conformément au Code mondial antidopage.
Concernant l’impact sur le combat prévu entre Siteu et Balla Gaye 2, le 20 juillet prochain, Dr Diop estime que « la décision ne tient pas compte des calendriers sportifs », ajoutant que les règles antidopage sont universelles et visent avant tout à préserver la santé des sportifs.
Enfin, il reproche au Cng d’avoir permis à Siteu de signer un contrat de combat alors qu’il était sous le coup d’une procédure. Pour lui, l’éthique sportive prime: « Il ne peut y avoir deux poids deux mesures. »
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