Africa-Press – Senegal. Lors de son discours au Grand Théâtre de Dakar, ce vendredi 1er août 2025, le président Bassirou Diomaye Faye a mis en avant la rationalisation de l’appareil d’État comme un axe clé du Plan de Redressement Économique et Social. Il a révélé une anomalie majeure dans la gestion immobilière, découverte à la suite de la dissolution de deux institutions consultatives: le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).
« Le redressement a déjà commencé », a affirmé le président, soulignant que la suppression de ces organes a permis de réallouer leurs budgets à des priorités. « Nous avons recruté 2 000 enseignants grâce aux économies réalisées », a-t-il annoncé.
Une anomalie immobilière coûteuse
L’examen du sort du bâtiment abritant le HCCT a révélé une aberration: « L’immeuble a été acquis par l’État en 2014, mais de 2014 à 2024, l’État a continué à payer des loyers pour un bien qui lui appartient », a dénoncé Faye. Ce gaspillage, chiffré à « au moins 3 milliards FCFA en 2024 », aurait perduré indéfiniment sans la dissolution du HCCT. « Si nous n’avions pas agi, l’État aurait continué à payer ces loyers ad vitam aeternam », a-t-il ajouté.
Cette incohérence, selon le président, illustre la nécessité du « redressement » en cours, visant à optimiser les ressources publiques et à éliminer les dépenses superflues pour renforcer la souveraineté budgétaire.
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