Africa-Press – Togo. Le parti Forces Démocratiques pour la République (FDR) a vivement contesté les résultats préliminaires des élections législatives au Togo, dénonçant des fraudes généralisées qui, selon eux, ont entaché le processus électoral.
C’était lors d’une conférence de presse organisé le lundi 6 mai dernier à Lomé.
Le président du parti, Paul Dodji Apevon, remet en question la légitimité du scrutin, affirmant que les irrégularités observées ne font que confirmer une longue tradition de mascarade électorale sous le régime en place.
Parmi les principales allégations avancées par les FDR figurent le refus d’accès aux salles de vote pour les délégués des candidats de l’opposition malgré la délivrance régulière de mandats, des cas flagrants de bourrage d’urnes dans plusieurs bureaux de vote, ainsi que l’utilisation présumée de bulletins pré-votés. Des vidéos montrant des incidents, tels que des individus transportant des bulletins pré-votés, ont été citées comme preuves de ces pratiques frauduleuses.
Le parti dénonce également des cas de violence à l’encontre des délégués de l’opposition, des électeurs expulsés des bureaux de vote, ainsi que des incidents de manipulation des isoloirs pour influencer les votes en faveur du parti au pouvoir. De plus, des allégations de procuration signées à blanc et utilisées par des candidats du parti UNIR sont soulevées, tout comme des cas de radiation injustifiée d’électeurs et d’achat de voix à grande échelle.
Dans une déclaration liminaire, le parti FDR exprime son indignation face à ces pratiques et met en doute les taux de participation annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les qualifiant de « fantasmagoriques ». Selon le parti, ces résultats ne reflètent pas la réalité du scrutin, mais plutôt les manipulations orchestrées par ceux qu’ils qualifient de « sans foi ni loi ».
En fin de compte, le parti FDR affirme avoir exposé les failles du système électoral en place au Togo et appelle à une prise de conscience nationale et internationale sur les pratiques antidémocratiques qui persistent dans le pays.
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