Octobre: Nouveau Regard sur la Santé Mentale au Cinéma

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Octobre: Nouveau Regard sur la Santé Mentale au Cinéma
Octobre: Nouveau Regard sur la Santé Mentale au Cinéma

Africa-Press – Togo. Vous aimez le cinéma à la folie et n’habitez pas Paris? Tant mieux. Si en plus, vous avez la chance de résider près de l’une des huit villes participantes au projet (Boulogne-sur-Mer, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Nancy, Nantes, Nîmes, Orléans, Pau), vous allez pouvoir profiter pendant tous les week-ends d’octobre de la première édition du Festival itinérant « Cinéma à la folie: nouveaux regards sur la santé mentale ».

« Démystifier le sujet, déconstruire les préjugés et ouvrir des espaces de dialogues »

« Dans un pays où une personne sur cinq est concerné par un trouble psychique, nous appelons à démystifier le sujet, déconstruire les préjugés et ouvrir des espaces de dialogues », résume Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale d’Alliance pour la santé mentale, l’un des associés du festival.

Aller au cinéma pour changer notre regard sur le cinéma, tel est aussi le credo de la marraine et du parrain du festival, Isabelle Carré, actrice, écrivaine et cinéaste et Nicolas Philibert, auteur de Sur l’Adamant, Ours d’or à la 73e Berlinale, tous deux très engagés pour déstigmatiser la santé mentale et porter sur elle un autre regard.

« La maladie psychique est trop souvent résumée à la folie et à la violence, estime pour sa part Isabelle Carré dont le dernier et très touchant film, Les rêveurs (en avant-première le 4 octobre à Nantes, sortie en salles nationales le 12 novembre), fait partie de la sélection du festival et raconte avec délicatesse sa propre histoire, une hospitalisation en psychiatrie quand elle avait 14 ans.

13 millions de Français concernés directement ou indirectement par la maladie mentale

Au total, six longs métrages et six documentaires seront visibles gratuitement les week-ends d’octobre, à raison de deux villes participantes chaque semaine. Après chaque projection, une rencontre est prévue pour que le public puisse échanger avec les équipes des films, des experts, des pairs‐aidants (patients experts) et des associations locales « afin de mettre des mots sur les maux et valoriser l’expérience vécue », comme le proposent les organisateurs.

« Parce que le cinéma a ce pouvoir universel de nous élever, puisse le festival « Cinéma à la folie » contribuer à changer notre regard sur la maladie mentale », résume Nicolas Philibert qui lui présentera son documentaire, La machine à écrire et autres sources de tracas, où l’on suit une équipe de soignants bricoleurs réparant à domicile les objets du quotidien.

Pour mémoire, en France, 13 millions de personnes sont concernées directement ou indirectement par la maladie mentale et 3 millions d’entre elles sont atteintes de troubles sévères. Pour les lieux et horaires (possibilité de réservation), et toutes informations pratiques, rendez-vous sur le site dédié au festival « Cinéma à la folie, nouveaux regards sur la santé mentale« .

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