Africa-Press – Benin. L’international rd-congolais Yoane Wissa (28 ans) traverse une zone de turbulences avec son club de Premier League, Brentford. Auteur d’une saison exceptionnelle avec 35 matchs et 19 buts en 2024-2025, l’ancien Lorientais souhaite désormais franchir un nouveau cap. Mais son club freine son départ, ce qui provoque une véritable crise.
Selon Sky Sports, Wissa se sent trahi par la direction de Brentford, qui lui aurait promis l’été dernier un bon de sortie à un prix raisonnable. Le club réclamerait aujourd’hui plus de 50 millions de livres sterling, soit le double de la somme initialement évoquée. Une situation vécue par le joueur comme un manque de bonne foi.
Face à ce blocage, Wissa aurait décidé de passer à l’action. Toujours selon Sky Sports, il aurait refusé de s’entraîner et même de jouer avec les Bees. Une attitude radicale qui rappelle le bras de fer de Chancel Mbemba avec l’OM, il y a quelques saisons.
Le buteur congolais estime que son avenir se joue maintenant et voit dans un transfert vers Newcastle United une opportunité unique de disputer la Ligue des champions. Le club du Nord de l’Angleterre cherche justement à compenser un possible départ d’Alexander Isak.
Si Newcastle apparaît comme la destination privilégiée du joueur, Wissa attire également l’attention du FC Neom, ambitieux projet saoudien qui multiplie les offensives sur le marché des transferts. Selon plusieurs sources, les dirigeants saoudiens se disent optimistes quant à la possibilité de conclure rapidement un accord.
Une issue inévitable?
Il reste un an de contrat à Wissa. Dans ce contexte, Brentford risque de perdre son attaquant vedette gratuitement à l’été 2026 s’il refuse de le céder. Le joueur, lui, campe sur sa position: il ne compte plus rejouer pour les Bees.
L’histoire semble donc se diriger vers un affrontement ouvert, dont l’issue pourrait déterminer non seulement l’avenir de Yoane Wissa, mais aussi la saison de Brentford, déjà affaibli par les départs de Bryan Mbeumo, Christian Norgaard et de son entraîneur Thomas Frank.
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