Africa-Press – Benin. Au lendemain du verdict de la Cour constitutionnelle confirmant le rejet de sa candidature à la présidentielle d’avril 2026, Me Renaud Agbodjo a annoncé ce mardi 28 octobre 2025, depuis son cabinet à Jéricho, son retrait temporaire de la vie politique. L’avocat dit vouloir se consacrer désormais à sa famille, à son cabinet et à ses proches, tout en appelant ses partisans au calme et à la paix.
Un retrait réfléchi et un appel à la paix
Dans une déclaration solennelle faite à son cabinet à Jéricho, Me Renaud Agbodjo a pris la parole pour la première fois depuis la décision de la Cour constitutionnelle. Le juriste, dont la candidature avait été rejetée par la Commission électorale nationale autonome (CENA), a qualifié la décision du juge constitutionnel de « malheureuse et dommageable ».
« J’ai été victime de dysfonctionnements internes à mon parti politique et d’adversité globale », a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’en tant que praticien du droit, il se voyait « obligé, malgré lui, de prendre acte de la décision de la Cour constitutionnelle ».
L’ancien candidat du parti Les Démocrates a exprimé sa profonde déception, mais aussi sa reconnaissance envers ses partisans. « J’ai été particulièrement marqué par toute la ferveur et la liesse populaire que ma désignation a suscitée. Je vous en suis infiniment reconnaissant », a-t-il confié.
Un retrait réfléchi et un appel à la paix
Me Agbodjo a annoncé son retrait temporaire de la vie politique. « Après moult réflexions, je me retire de la vie politique béninoise pour un temps, afin de me consacrer à ma famille, à mon cabinet et à mes proches », a-t-il affirmé. Selon lui, il ne nourrit « aucune rancune » envers quiconque, y compris l’honorable Michel Sodjinou, dont le parrainage a été au cœur du litige.
L’avocat a invité ses partisans à la retenue et à la non-violence. « J’invite le peuple béninois à ne poser aucun acte de violence ou de représailles afin de préserver la paix sociale et la concorde », a-t-il insisté. Mieux, il invite chacun à « utiliser toutes les voies de dialogue possibles pour le règlement de nos différends ».
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