CRIET Annule La Condamnation De Raymond Adékambi

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CRIET Annule La Condamnation De Raymond Adékambi
CRIET Annule La Condamnation De Raymond Adékambi

Africa-Press – Benin. La chambre des appels de la CRIET a rendu, le lundi 8 décembre 2025, une décision de cassation dans le dossier d’abus de confiance ayant visé l’ex-directeur général de l’agence publique AGETIP-Bénin, Raymond Adékambi.

SOMMAIRE

Une condamnation initiale lourde

Que devient le dossier?

Par cet arrêt, la juridiction d’appel a estimé qu’elle n’était pas compétente pour juger l’affaire annulant ainsi la condamnation prononcée en première instance et renvoyant le parquet spécial à mieux se pourvoir.

Une condamnation initiale lourde

Le 14 avril 2025, la chambre correctionnelle de la CRIET avait condamné Raymond Adékambi à trois ans de prison ferme, assortis d’une amende d’environ 188 millions de francs CFA, après requalification des faits d’« abus de confiance » en « abus de confiance et blanchiment de capitaux ».

La décision comprenait également un mandat de dépôt, la restitution de plusieurs dizaines de millions FCFA à la partie civile, ainsi que la confiscation de parcelles situées à Kétou.

Lors de ce premier jugement, le parquet avait déjà soulevé un argument de fond: selon lui, le préjudice invoqué inférieur au seuil imposé par la loi rendait la chambre correctionnelle incompétente. Cet argument n’avait pas été retenu, mais il vient aujourd’hui d’être validé par la chambre d’appel.

Que devient le dossier?

Avec l’annulation, Raymond Adékambi est désormais libéré des condamnations dans cette première affaire. Mais ce dossier n’est pas le seul: l’homme d’affaires reste poursuivi dans une procédure distincte portant sur un présumé détournement de 1,6 milliard de FCFA à l’AGETIP. Dans ce second dossier, la procédure suit toujours son cours devant la CRIET.

Ce revirement illustre les aléas du contentieux lié aux affaires économiques au Bénin, notamment en ce qui concerne la compétence juridictionnelle et la rigueur des procédures.

Les avocats de l’ex-PDG y voient une forme de rétablissement de la justice, tandis que certains observateurs appellent à une simplification des mécanismes pour éviter les vides juridiques.

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