Africa-Press – Burkina Faso. Le commissariat central de la police de Tenkodogo a arrêté et soumis à des travaux d’intérêt général 154 personnes, le lundi 28 avril 2025, pour incivisme routier.
La traque contre l’incivisme routier se poursuit à travers le pays. Dans la matinée du lundi 28 avril 2025, la Police nationale de Tenkodogo a mis le grapin sur 154 personnes pour des infractions allant du non-respect des feux tricolores, du sens interdit, du stationnement défectueux, de la surcharge au transport mixte sur la voie publique. Conduites au commissariat de police, elles ont été soumises à des travaux d’intérêt général à travers la ville. Selon le commissaire central de la police de Tenkodogo, le commissaire principal, Mohamed Sawadogo, c’est en 2 heures que son équipe a pu arrêter la centaine de personnes. Cette opération, a-t-il expliqué, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’incivisme routier dans les principales villes du Burkina Faso.
Il a fait savoir que les personnes appréhendées seront soumises à des travaux d’intérêt commun notamment curer des caniveaux, nettoyer des places publiques… Quant à la durée de cette corvée, le commissaire Sawadogo a indiqué qu’elle va être appréciée en fonction du déroulement des travaux sur le terrain. Issouf Yabré est un jardinier vivant à Garango. Arrêté ce lundi matin à Tenkodogo pour non-respect des feux tricolores et soumis à des travaux d’intérêt général, il dit ne pas être découragé car, a-t-il expliqué, les tâches auxquelles lui et ses camarades sont soumis vont servir d’exemples pour ceux qui ne sont pas encore en porte-à-faux avec la loi en matière de circulation routière. « S’il y a des gens qui veulent faire comme moi, je leur demande de faire attention », a-t-il conseillé. « Mais, si je fais une semaine ici, je regretterai. Je demande à mes camarades d’être vigilants en circulation », a-t-il poursuivi. La main sur le cœur, il a promis de ne plus ‘’bruler le feu’’. Ibrahim Sekou Doulzanga, lui aussi, a été appréhendé en circulation dans cette même matinée dans la cité de Zoungrantenga. Conscient de son acte, il a invité ses camarades à suivre le droit chemin. Pour lui, il faut que chacun assume ses actes. « Ce matin, je suis sortie pour aller chercher le petit déjeuner et on m’a arrêtée parce que j’ai brulé le feu. C’était bizarre au début mais comme c’est pour la Nation, je tiens à dire à mes frères et sœurs de respecter le Code de la route pour ne pas se faire prendre comme moi », a conseillé, pour sa part, Oubaratou Oubda, prise également dans les mailles des filets de la Police nationale pour des travaux d’intérêt public.
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