Construction du Centre médical communal de Belle-Ville à Bobo : « Qu’ils se débrouillent pour rattraper ces retards ! » (Drissa Traoré)

Construction du Centre médical communal de Belle-Ville à Bobo : « Qu’ils se débrouillent pour rattraper ces retards ! » (Drissa Traoré)
Construction du Centre médical communal de Belle-Ville à Bobo : « Qu’ils se débrouillent pour rattraper ces retards ! » (Drissa Traoré)

Africa-Press – Burkina Faso. A la suite de l’atelier d’information sur les initiatives présidentielles que compte actuellement notre pays, les participants à savoir des journalistes, communicateurs et influenceurs ont débuté une visite terrain, le vendredi 8 août 2025, à Bobo-Dioulasso, dans la région du Guiriko. Objectif, constater de visu quelques œuvres réalisées à travers chaque initiative présidentielle.

L’un des sites visités, le chantier de construction du Centre médical communal (CMC) de Belle-Ville, s’inscrit au titre des œuvres de l’Initiative présidentielle pour la santé (IPS). Drissa Traoré, Coordonnateur national de l’IPS, a fait comprendre que le présent site fait partie d’un ensemble de 25 centres médicaux communaux qui doivent être construits dans plusieurs régions du pays.

Il a ensuite réagi au taux d’exécution des travaux qui lui a été donné, ne cachant pas son insatisfaction. « Le taux qu’on nous a donné n’est pas vraiment satisfaisant », a-t-il déclaré, avant d’inviter l’entreprise en charge des travaux à s’investir davantage afin de rattraper le retard accusé.

« Au regard du travail, on va demander encore à l’entreprise d’augmenter la brigade, de multiplier, voire même tripler l’effectif pour rattraper ce retard », a-t-il indiqué.

Réitérant son insatisfaction, Drissa Traoré a laissé entendre qu’en mars (Ndlr, 2025), l’entreprise a été notifiée pour un délai d’exécution de 10 mois ; alors qu’aujourd’hui, elle est à 11 % de taux physique d’exécution sur un délai consommé de 58 %.

Face aux explications tentant à justifier ce retard, il a rappelé qu’il s’agit d’un programme d’urgence du Chef de l’Etat au bénéfice de la population leur permettant d’améliorer l’offre et la qualité des soins.

« Donc, je dis et je repète, et c’est pour toutes les entreprises, à la fin du délai qui leur a été accordé, nous n’allons pas venir pour constater l’état d’avancement des travaux ; c’est pour venir réceptionner nos infrastructures. Je leur lance un message, qu’ils se débrouillent pour rattraper ces retards », a insisté le coordonnateur national de l’IPS.

Le Centre médical communal, selon M. Traoré, comprend un bloc opératoire ; Ce qui pour lui, est une innovation. Ce bloc opératoire, a-t-il poursuivi, intègre un laboratoire, une banque de sang, une imagerie, une salle d’hospitalisation avec des bureaux pour aussi permettre au personnel soignant d’avoir un meilleur cadre de travail.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

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