
Africa-Press – Burkina Faso. Les acteurs du projet « Résilience climatique dans le bassin du Nakambé (RECLIM) » se sont réunis ce vendredi 8 août 2025, à Ziniaré pour la première session ordinaire de l’année du comité de pilotage. Pour cette session, il s’agira pour le comité d’adopter le rapport d’exécution 2024 et d’examiner le rapport d’exécution au 30 juin 2025 du projet, d’examiner et d’adopter le cadre programmatique révisé du plan de travail et budget annuel 2025, d’adopter le manuel de procédures administratives comptables et financières et d’adopter le manuel de suivi-évaluation.
Le Burkina Faso, à travers le ministère de l’Environnement, bénéficie de l’accompagnement financier du Fonds pour l’environnement mondial pour la mise en œuvre du projet « Résilience climatique dans le bassin du Nakambé (RECLIM) ». Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) est l’agence accréditée pour la mise en œuvre.
L’objectif de RECLIM est d’accroître la résilience des communautés du bassin du Nakambé en protégeant les vies et les moyens de subsistance contre les sécheresses et les inondations. Il est d’une durée de cinq ans. Il a débuté en août 2024 et comporte un ensemble d’activités structurées autour de deux composantes opérationnelles que sont : la planification et gestion des risques climatiques à court et à long terme, et l’accroissement de la résilience des communautés aux risques et à la variabilité induits par le climat.
« Du 1er janvier au 30 juin 2025, le projet a poursuivi sa mise en œuvre avec des avancées notables, tant sur le plan physique que financier. En effet, le taux d’exécution physique s’élève à 36,58%, tandis que le taux d’exécution financière atteint est de 32 %. Par ailleurs, le plan de passation des marchés affiche un taux d’exécution de 71,45%, témoignant d’un bon niveau d’engagement des procédures d’acquisition. Depuis le démarrage du projet en août 2024, l’exécution globale physique et financière est estimée respectivement à 18,90% et 19 % », a indiqué le président du comité de pilotage, Dr Dametière Christian Gaël Somda.
Le président du comité de pilotage a rappelé aux acteurs que la réussite du projet dépend d’une synergie efficace entre l’ensemble des acteurs impliqués.
« Je vous invite à des échanges francs, constructifs et orientés vers des résultats concrets. Vos contributions devront être guidées par l’analyse critique, le réalisme et la volonté commune d’impacter positivement les conditions de vie des populations bénéficiaires. Votre engagement et votre expertise seront très déterminants pour assurer une résilience réelle des populations de la zone d’intervention du projet aux effets néfastes du changement climatique », a dit M. Somda aux membres du comité de pilotage.
Selon le coordonnateur du projet, Cheikh Sidi Mohamed Traoré, les principales réalisations de RECLIM pour cette première année de mise en œuvre sont, entre autres, l’acquisition d’équipements spécifiques de collecte et de traitement de données météorologiques. Il s’agit de trois stations météorologiques et de dix pluviomètres automatiques. La réalisation de deux pépinières de production de plants d’espèces locales, équipées de forages munis de pompes solaires, de bassins de rétention d’eau et d’une clôture grillagée, et la formation de 255 producteurs et productrices sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres dans les cinq communes cibles du projet.
Le représentant du PNUD à la rencontre, Issaka Ouédraogo, a félicité les différents acteurs pour le résultat déjà engrangé sur le terrain. Cependant, il a invité les acteurs à travailler davantage en synergie pour atteindre les objectifs visés pour que les populations puissent bénéficier des fruits du projet.
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