Africa-Press – Burkina Faso. L’Association Burkind Gouélé, une organisation dédiée à la réinsertion des enfants talibés, a présenté les résultats de son programme au Mogho Naaba Baongo, le vendredi 15 août 2025. Cette rencontre, qui a eu lieu un an après le lancement du programme, a permis de dresser un bilan des efforts déployés pour offrir un avenir aux enfants en situation de mendicité au Burkina Faso.
Le programme de réinsertion socioprofessionnelle de l’Association Burkind Gouélé, qui a débuté avec seulement une vingtaine d’enfants en mars 2024 au quartier Tampouy de Ouagadougou, a connu une expansion. « Nous avons eu à former 674 enfants talibés, à travers trois villes, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Satiri », a déclaré Mahamadi Ouangraoua, président de l’association.
Cette croissance témoigne de l’efficacité et de la pertinence de l’initiative face à un enjeu social majeur. Le Mogho Naaba a accueilli ces résultats avec joie, tout en encourageant l’association à poursuivre sa mission.
Mahamadi Ouangraoua a souligné l’importance de cette bénédiction du chef des moosé. « On est venus lui faire le point de la situation, parce qu’il était tout à fait indiqué. Puisque, au début de la création de l’association, nous sommes passés le voir, demander ses bénédictions » a-t-il indiqué.
L’association ne compte pas s’arrêter là. La suite de l’initiative sera de s’étendre à de nouvelles villes du Burkina Faso. « La suite, l’association veut ratisser large. C’est-à-dire que, d’ici là, l’association va essayer de s’implanter dans plusieurs villes du Burkina Faso, au bonheur des enfants talibés », a expliqué le président.
Pour concrétiser cette vision, l’association fait face à des défis. « Les difficultés, il n’en manque pas. Mais nous essayons de surmonter les difficultés. Nous allons profiter, solliciter à tous ces bonnes volontés-là, les Burkinabè dans leur ensemble, s’ils peuvent vraiment se joindre à l’association », a-t-il lancé.
La mission de l’Association Burkind Gouélé va au-delà de la simple formation professionnelle. Elle vise à garantir un avenir plus stable et plus sûr à ces enfants, en les protégeant des dangers de la rue. « On dit qu’un enfant bien formé ne souffrirait pas à l’avenir avec les adultes. Mais si l’enfant n’est pas bien formé, c’est évident que dans l’avenir vous aurez des soucis », a précisé Mahamadi Ouangraoua.
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