Vers une Meilleure Connaissance de la Nature 2025-2050

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Africa-Press – Burkina Faso. Vers une carte complète des fonds marins

Amorcé en 2017, le projet Seabed 2030 vise à cartographier l’intégralité des fonds marins d’ici à 2030 en compilant toutes les données bathymétriques disponibles. Depuis son lancement, l’initiative internationale a enregistré une augmentation de 4,34 millions de km2 de nouvelles données, soit 26,1 % du plancher océanique.

Dans les prochaines années, l’exploration des abysses bénéficiera par ailleurs de technologies innovantes, tels les robots autonomes pilotés par intelligence artificielle ou les réseaux de capteurs câblés et mobiles, qui permettront de mieux connaître une biodiversité dont plus de 90 % des espèces seraient encore inconnues.

Les promesses du microbiome océanique

L’immense biodiversité microbienne des océans reste largement inconnue. Grâce au séquençage de l’ADN environnemental, on s’attend à découvrir des milliers d’espèces dans les abysses, les sources hydrothermales ou les zones anoxiques. Une mine d’or pour les biotechnologies, qu’il s’agisse de la mise au point de nouveaux médicaments, de bioremédiation avec des microbes capables de dégrader plastiques ou métaux lourds, ou de nouvelles voies de métabolisation du CO2, inspiratrices de technologies de capture du carbone.

Des plantes plus résistantes grâce à l’ADN

Comment enrayer la pénurie alimentaire mondiale? La recherche espère trouver la réponse en perçant le secret de l’ADN des plantes anciennes, aujourd’hui disparues. En suivant l’évolution des espèces grâce aux traces génétiques laissées dans l’eau ou le sol, il serait possible de repérer les traits qui rendaient les cultures plus résistantes et plus abondantes. Puis de les reproduire sur les céréales, les fruits et les légumes d’aujourd’hui, dont le rendement est plus faible.

La météo ultralocale

Capteurs, radars, imagerie satellitaire: grâce à ces outils, la prévision météo s’applique à des territoires de plus en plus restreints. Cette précision grandissante va permettre d’anticiper des événements violents et très localisés comme les orages, qui devraient arriver plus souvent dans un climat plus chaud. Mais c’est en agriculture que les attentes sont les plus fortes. La « météo à la parcelle » commence à apporter la preuve qu’elle peut permettre aux agriculteurs d’économiser l’eau et de mieux gérer leurs cultures.

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