Burkina: 2026, Année Décisive pour la Reconquête

Burkina: 2026, Année Décisive pour la Reconquête
Burkina: 2026, Année Décisive pour la Reconquête

Hamed Nanéma

 

Africa-Press – Burkina Faso. Le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants (MDNAC) se projette résolument vers l’année 2026, avec une ambition d’intensifier la dynamique de reconquête du territoire national par une densification accrue du dispositif de défense. Cette annonce a été faite le vendredi 26 décembre 2025, à Ouagadougou, par le ministre d’État, ministre chargé de la Défense, le général de brigade Célestin Simporé, à l’ouverture de la 2e session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2025.

Placée sous le thème « Le principe de la redevabilité dans la gestion de la chose publique », cette session du CASEM a servi de cadre d’évaluation et de projection stratégique pour le département de la Défense. Les participants ont procédé à l’examen et à l’adoption du rapport d’activités 2025, ainsi que du programme d’activités pour l’année 2026.

Pour le général Célestin Simporé, la redevabilité va bien au-delà d’une simple exigence administrative. « La redevabilité n’est pas qu’une contrainte administrative ; c’est une exigence morale, un impératif républicain et une obligation vis-à-vis du peuple burkinabè qui confie à ses Forces armées nationales la défense de la nation », a-t-il affirmé.

Un bilan 2025 jugé satisfaisant malgré un contexte difficile

L’année 2025 n’a pas été de tout repos pour le ministère en charge de la Défense, confronté à un environnement sécuritaire complexe et à de multiples défis opérationnels. Toutefois, le ministre s’est félicité des efforts consentis et des résultats obtenus. « Malgré ces contraintes, d’importants efforts ont été réalisés et plusieurs résultats probants ont été engrangés, traduisant la détermination du ministère à assumer pleinement ses missions régaliennes et à contribuer à la stabilité du pays », a-t-il souligné.

Les travaux du CASEM ont également permis aux participants d’analyser les performances, d’identifier les insuffisances, et de formuler des propositions concrètes en vue d’une amélioration durable du fonctionnement du département et de la conduite des opérations militaires.

« 2026 exigera plus d’audace »

S’inscrivant dans la continuité des opérations en cours, le général de brigade Célestin Simporé a annoncé que l’année 2026 sera marquée par une intensification des actions militaires et une densification du dispositif de défense sur l’ensemble du théâtre national. « La guerre est une continuité. Elle se mène actuellement sur le terrain avec intensité et nous obtenons des résultats significatifs. 2026 exigera plus d’audace, plus d’anticipation et une gestion administrative renforcée », a-t-il déclaré.

L’objectif affiché ici est de poursuivre la montée en puissance de l’outil de défense, de renforcer les capacités opérationnelles, et d’adopter des mesures anticipatives afin de faire reculer durablement le terrorisme, non seulement au Burkina Faso, mais également dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Une vision alignée sur les orientations du chef de l’État

Rappelant la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui ambitionne de bâtir un Burkina Faso souverain, prospère et fondé sur un développement endogène et durable, le ministre d’État a souligné que l’année 2026 sera déterminante. Elle marquera également le début d’un nouveau cycle stratégique avec l’entrée en vigueur du Plan national de développement 2026-2030.

Au terme de cette 2e session du CASEM, la présentation de l’état de mise en œuvre des recommandations issues de la session précédente, du rapport d’activités consolidé au 30 novembre 2025, et du programme d’activités 2026 a permis d’asseoir une feuille de route claire pour l’avenir.

À travers cette démarche, le MDNAC réaffirme son engagement à conjuguer efficacité opérationnelle, bonne gouvernance et redevabilité, afin de garantir une défense nationale forte, au service exclusif du peuple burkinabè et des générations futures.

Source: lefaso

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