
Africa-Press – Burkina Faso. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a tenu leCongrès mondial de la nature du 3 au 11 septembre 2021, à Marseille, en France. Dans cet entretien, le Chef de programme de l’UICN au Burkina Faso, Dr Somda Jacques, revient sur les sujets abordés au cours de cette quadriennale consacrée à la protection de la nature ainsi que les principales conclusions qui en sont issue.
Sidwaya (S) : Le Congrès mondial de la nature, organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), s’est tenu du 3 au 11 septembre 2021, à Marseille, en France. De quoi a-t-il été question au cours de ce Congrès ?
Dr Jacques Somda (J. S) :
Tous les quatre ans, l’UICN organise le congrès mondial de la nature. Celui qui s’est déroulé du 3 au 11 septembre 2021 devait donc avoir lieu en 2020, mais la pandémie du Covid-19 n’a pas permis son organisation. Le Congrès mondial de la nature est l’organe le plus élevé de l’UICN et se compose de délégués dûment accrédités des Membres de l’UICN. Il comprend trois aspects : Le congrès qui vient de finir s’est intéressé, entre autres, aux thèmes suivants :
Comme vous pouvez le voir, le congrès mondial pour la nature de 2021 met un accent particulier sur les relations entre la nature et l’homme, qui déterminent la voie du développement économique. En d’autres termes, l’humanité ne peut se développer en détruisant la nature, car c’est de la nature que l’humanité tire l’essence de son développement. Par conséquent, le développement durable tant recherché passe nécessairement par la conservation et la valorisation équitable de la nature et des ressources naturelles. Autrement, l’humanité scie la branche sur laquelle elle est assise.
S : Quel état des lieux de la nature, des urgences climats et de la biodiversité, à l’échelle mondiale, ce congrès a-t-il établi ?
S : Qu’en est-il de la situation de la nature, de la biodiversité en Afrique, au Burkina Faso ?
Le Burkina Faso est signataire de la convention pour la diversité biologique, et cela engage toutes les couches de la société. C’est pourquoi, les participants au congrès dans le manifeste qui a été adopté par acclamation appellent à mettre fin à la perte de biodiversité en s’engageant en faveur d’un cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 qui soit transformateur, efficace et ambitieux. A travers ce manifeste, le congrès appelle les gouvernements, le secteur privé, les organisations non gouvernementales (ONG), les organisations des Peuples autochtones et les organismes communautaires à prendre des mesures qui réduisent radicalement les causes de la perte de biodiversité et poussent au changement transformatif dans tous les secteurs.
S : Le Burkina Faso était présent à ce congrès, quel message a-t-il livré au reste du monde ?
S : Quelles sont les grandes conclusions de ce congrès mondial de la nature de l’UICN ?
S : Des engagements ont-ils été pris à l’issue cette rencontre mondiale ?
S : Le congrès a appelé les Etats à mener des réformes systémiques. De quelles réformes s’agit-il ?
S : Le Congrès mondial de la nature se tient à un moment où le monde traverse une crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19. L’impact de cette crise sur la biodiversité et le climat, et les mesures pour y faire face y ont-ils été abordés ?
S : Peut-on dire que le congrès a atteint ses objectifs ?
S : Quels sont les grands chantiers de l’UICN à l’horizon 2030 ?
S : Au niveau national, quels les défis que l’UICN compte relever au pays des hommes intègres ?
Interview réalisée par
Mahamadi SEBOGO