Sécurité alimentaire au Burkina : Le projet ResCom est lancé

Sécurité alimentaire au Burkina : Le projet ResCom est lancé
Sécurité alimentaire au Burkina : Le projet ResCom est lancé

Africa-Press – Burkina Faso. L’Organisation néerlandaise de développement (SNV) et le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) ont procédé au lancement officiel du projet de résilience communautaire (ResCOM) dans le secteur agrosylvopastoral dans les régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun. Il a eu lieu ce mardi 9 novembre 2021 à Ouagadougou.

La crise sécuritaire et les changements climatiques ont contribué à réduire les moyens de subsistance des populations. Conscient de cette vulnérabilité des habitants dans les zones rurales, un projet a vu le jour. L’Organisation néerlandaise de développement (SNV ) et le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) en sont les initiateurs. C’est un projet de résilience communautaire (ResCOM) dans le secteur agrosylvopastoral des régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun.

Le lancement officiel dudit projet s’est tenu ce 9 novembre 2021. Il s’étendra de juillet 2021 à décembre 2025. ResCOM couvrira 12 communes dans les régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun. Dans les statistiques, ce sont 38 000 ménages, dont des déplacés internes qui seront atteints. Il est prévu que le projet impacte 198 000 personnes avec 50% de femmes et 30% de jeunes. Les déplacés internes (PDI) seront aux nombres de 25 000 avec 6 000 familles hôtes.

Le programme vise plusieurs objectifs : renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés et ménages ciblés ; contribuer à reconstituer les moyens d’existence des populations sédentaires et des PDI ; contribuer à augmenter les revenus des populations par la promotion d’emplois ruraux et l’accès aux marchés et renforcer la cohésion sociale des communautés cibles.

D’une valeur estimée à plus de 6 milliards de FCFA, le projet est financé par le royaume du Danemark. Pour le président du conseil régional du Nord, Bila René Zida, et représentant des bénéficiaires, c’est un projet d’inclusion. « C’est avec beaucoup d’attentes que nous recevons ce projet qui a été formulé avec l’inclusion de tous les partenaires dans la planification des activités et qui va s’occuper du développement et de l’humanitaire. Le conseil régional, c’est la porte d’entrée du développement dans la région. Nous accompagnons toutes les interventions qui viennent. Cela, par la mobilisation des bénéficiaires et des divers partenaires dans la région », a-t-il notifié.

La main tendue aux associations locales

Le projet ResCOM a été élaboré avec l’appui de partenaires locaux. Il s’agit de l’Union des sociétés coopératives pour la commercialisation des produits agricoles de la Boucle du Mouhon (USCCPA) et de l’Association formation, développement, ruralité (AFDR). « Ces deux associations sont très présentes dans les deux régions. Elles ont une expertise locale et connaissent le contexte. Elles peuvent assurer le relais pour l’ensemble de ces actions dans certaines zones où, par exemple, nous ne pouvons pas aller. Ces personnes pourront y délivrer des actions en lien avec le développement du secteur agrosylvopastoral, mais aussi avec la prise en charge des personnes déplacées internes », a justifié Stéphane Tuina, directeur général adjoint de SNV.

Le ministre de l’agriculture et des aménagements hydroagricoles a été représenté par son directeur de cabinet, Boukary Ouédraogo. Il a souligné que le projet ResCOM va contribuer à la résilience des ménages en zone rurale. « Le ministère en charge de l’agriculture a pour noble mission de lutter pour assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle à tous les Burkinabè. Tout projet qui contribue à l’atteinte de cet objectif est le bienvenu ». Boukary Ouédraogo a promis que son ministère mettra les moyens techniques pour la réussite du projet.

L’Organisation néerlandaise de développement (SNV ) est présente dans 38 pays dont le Burkina Faso depuis 1970. Elle travaille dans les principaux secteurs qui sont : l’agriculture, les énergies renouvelables, l’eau, l’hygiène et l’assainissement. Son leitmotiv est l’inclusion sociale, le genre, les changements climatiques, la création d’opportunités de travail pour les jeunes et la sensibilité aux conflits. Samirah Bationo

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