Sauvegarde environnementale et sociale : Le Burkina à la recherche de solutions résilientes

Sauvegarde environnementale et sociale : Le Burkina à la recherche de solutions résilientes
Sauvegarde environnementale et sociale : Le Burkina à la recherche de solutions résilientes

Africa-Press – Burkina Faso. La Famille sauvegardes environnementales et sociales (FASES) a organisé, le vendredi 19 novembre 2021 à Ouagadougou, la première édition du symposium panafricain sur la sauvegarde environnementale et sociale. Cet événement, organisé en tandem avec l’Association des femmes environnementalistes (AFE), vise à développer une grande capacité de résilience des pays africains face au changement climatique.

La sauvegarde de l’environnement est l’une des préoccupations inscrites dans l’agenda de développement des pays africains en particulier et du monde en général, au regard du rythme d’évolution du climat. La tenue de la COP 26, du 1er au 13 novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse, traduit cette préoccupation mondiale. C’est dans cette logique de sauvegarde environnementale face aux effets du changement climatique que la FASES a organisé cet événement dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères.

Placé sous le thème « Sauvegarde environnementale et sociale dans un contexte de changements climatiques et de crise sécuritaire : quelles contributions ? », le symposium se veut un cadre de réflexion afin de dégager des solutions pour faire face aux effets du changement climatique. « Il s’agit de réunir les acteurs sur la question, en faisant des propositions concrètes afin de rendre plus opérationnels les différents projets de développement en Afrique », a laissé entendre le président de la FASES, Teeg Aymar Kaboré.

Il est attendu, à l’issue de ce symposium, la formulation d’orientations et de recommandations dans le sens de la sauvegarde de l’environnement afin de pouvoir booster certains projets de développement, a-t-il ajouté. Il s’agira aussi, confie-t-il, d’interpeller l’appareil gouvernemental à s’impliquer davantage pour mieux réussir cette lutte.

En sa qualité de parrain de l’événement, le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo, a rassuré les organisateurs de l’accompagnement du gouvernement. « Mon département, qui gère ce volet, vient d’améliorer son cadre institutionnel en transformant le Bureau national des évaluations environnementales en Agence nationale des évaluations environnementales et sociales », a indiqué le ministre, ajoutant que ce nouveau cadre institutionnel permettra de garantir une autonomie dans la gestion des dossiers sensibles et relatifs à l’environnement. Tout en félicitant les organisateurs, il a réitéré l’engagement du gouvernement burkinabè à soutenir et à accompagner les recommandations formulées à l’issue de ce symposium qu’il qualifie de première en Afrique.

Selon les organisateurs, environ 200 participants venus d’une vingtaine de pays africains et européens prennent part à ce symposium dans la capitale burkinabè. En présentiel et en ligne, ces participants vont faire des propositions afin de trouver des solutions face au changement climatique, durant ces 24 heures d’échanges. Serge Ika Ki (stagiaire)

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