Burkina Faso : La société civile se mobilise pour un continuum de soins en santé de qualité

Burkina Faso : La société civile se mobilise pour un continuum de soins en santé de qualité
Burkina Faso : La société civile se mobilise pour un continuum de soins en santé de qualité

Africa-Press – Burkina Faso. Ouagadougou accueille, les 25 et 26 novembre 2021, la 10e journée communautaire de la société civile burkinabè. Une édition placée sous le thème « une société civile forte pour un continuum de soins en santé : lutte contre le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose dans un contexte sécuritaire difficile et de covid-19 ». La cérémonie d’ouverture a été présidée, dans la matinée de ce jeudi 25 novembre 2021, par le Pr Charlemagne Ouédraogo, représentant le président du Faso.

C’est dans une salle remplie de participants venus des 13 régions du Burkina Faso et d’ailleurs que le top départ des activités commémoratives de la 10e journée communautaire de la société civile a été donné ce 25 novembre. Prennent part à cette édition des participants venus de quatre pays africains : le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, le Togo et d’Europe. Durant deux jours (25 et 26 novembre 2021), ils se pencheront sur ce thème suivant : « une société civile forte pour un continuum de soins en santé : lutte contre le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose dans un contexte sécuritaire difficile et de covid-19 ».

La cérémonie d’ouverture a connu la participation de plusieurs autorités politiques, sociales, coutumières, ainsi que de partenaires techniques et financiers. Lançant officiellement les activités, le représentant du président du Faso, le Pr Charlemagne Ouédraogo, a salué la société civile pour la bonne collaboration qu’elle entretient de longue date avec les structures publiques. Une collaboration qui a permis une riposte collective contre de nombreuses maladies parmi lesquelles, le sida, la tuberculose, le paludisme et, dernièrement, le covid-19.

Autre exemple montrant la bonne collaboration entre l’Etat et le monde communautaire, selon lui, c’est le fait qu’une place importante lui a été accordée, par le financement de plus d’un milliard de FCFA octroyé par an dans le PNDES I. La même place a été encore accordée au monde communautaire au niveau du PNDES II, poursuit-il, afin de pouvoir consolider le partenariat et innover à travers la lutte contre le covid-19. « Aujourd’hui, nous sommes très satisfaits du monde communautaire qui démontre qu’il est solidaire non seulement entre eux mais aussi du ministère de la Santé et des autres secteurs pour qu’ensemble, nous puissions travailler pour le développement économique et social du pays », à en croire le représentant du président du Faso.

Le Burkina Faso est passé de 7% à une prévalence de 0, 7%

Pour ce faire, la société civile burkinabè a été décrite comme une société civile très dynamique. Et le ministre en veut pour preuve, sa contribution qui a fait reculer le sida pendant plusieurs années de lutte. Ce qui a permis au Burkina Faso de passer d’une prévalence de 7% à une prévalence de 0,7%. « Cela est un progrès considérable et ensemble avec le monde communautaire, nous nous sommes engagés pour l’élimination du VIH-Sida d’ici 2030. C’est pour dire que notre partenariat doit se renforcer afin que nous puissions relever ce défi. Au niveau du paludisme également, grâce à leurs contributions, de nombreuses personnes ont été sensibilisées à la prise en charge. Leur contribution a aussi fait reculer la tuberculose à travers le dépistage de nouveaux cas et récemment avec le covid-19, une campagne de vaccination est en cours avec leur contribution », détaille-t-il.

Ces progrès enregistrés au Burkina Faso ont été d’ailleurs reconnus par le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Laurent Moyenga. Il a salué les efforts de l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui soutiennent la Coalition des réseaux et associations burkinabè de lutte contre le VIH/sida et la promotion de la santé (CORAB).

Il a encouragé la société civile à poursuivre sur cette lancée afin que d’ici à 2030, l’on puisse atteindre les 0%. Les éloges de la société civile burkinabè ont été également faites par la représentante du Fonds mondial, Maria Kikova. Pour elle, en se basant sur le travail fait sur le terrain et les résultats enregistrés, la société civile burkinabè est l’une des meilleures et des plus modernes en Afrique.

Le président du conseil d’administration de la CORAB, Edouard I. Diapa, a lui aussi reconnu que le bilan de toutes ces années de travail est positif. Mais il a toutefois plaidé pour que tous les efforts soient mis ensemble pour pouvoir combattre efficacement les différentes maladies et les éradiquer au Burkina. Tout en souhaitant de fructueux échanges pour une société civile forte et dynamique dans la lutte contre le VIH-Sida, la tuberculose, le paludisme et le Covid-19.

La cérémonie a pris fin par la décoration de huit acteurs du monde communautaire. Ils ont tous été fait chevaliers de l’ordre de la santé avec agrafe « santé ». YZ

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here