Africa-Press – Burkina Faso. Le programme de Partenariat public-privé (PPP) pour le financement de différents secteurs a été examiné le lundi 7 avril 2025, au cours de la première session ordinaire de l’assemblée générale du conseil présidentiel d’orientation et de suivi du Bureau national des grands projets du Burkina. La session, présidée par le président du Faso, a été l’occasion de donner des directives pour un développement économique et social plus serein du pays.
« Il faut penser aux générations futures. » Voilà l’idée clé du message du président du Faso dès l’entame de son propos, alors qu’il présidait la première session ordinaire de l’Assemblée générale du conseil présidentiel d’orientation et de suivi du Bureau national des grands projets du Burkina. Selon ses dires, les projets PPP devront être ceux-là qui contribuent à sortir le pays de l’ornière, et non à l’enliser encore plus. « Si on doit prendre une dette, c’est pour avoir de l’efficacité et de la rapidité dans les secteurs porteurs qui peuvent être rentables », a-t-il émis comme directive.
Des différents secteurs sur lesquels le chef de l’État fonde ses priorités, l’on relève: l’agriculture, la transformation industrielle, les infrastructures, la création d’emplois pour la jeunesse. Par ailleurs, il note l’énergie qui, selon lui, représente « un secteur crucial pour développer l’industrie ». Dans son adresse aux participants à cette session, Ibrahim Traoré a souhaité qu’un accent soit mis sur ces domaines-là, véritables leviers de développement du Burkina Faso.
Conformément à ces recommandations, les travaux qui ont suivi la cérémonie d’ouverture ont permis d’adopter le programme de Partenariat public-privé (PPP), donc, les différents projets qui le contiennent. « Ainsi, sur 28 projets qui ont été présentés, maturés, 27 ont été validés. Parmi les 27 projets validés, 23 sont des projets à paiement par des usagers », a relevé Wendpanga Bruno Compaoré, directeur exécutif du Bureau national des grands projets du Burkina.
Toujours selon lui, l’ensemble des projets validés prennent en compte la vision donnée par le président du Faso. Au total, 90,26 % de ceux-ci n’endettent pas forcément l’État, a-t-il soutenu à ce propos.
Rappelons que cette phase ouvre désormais la voie des négociations avec les investisseurs, la conclusion des contrats et l’implémentation des projets pour le bonheur des Burkinabè.
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