Africa-Press – Burundi. Les policiers chargés de ma sécurité ont reçu l’ordre de quitter ma résidence. Les remplaçants sont arrivés sans que je sois informé de ce changement. On m’a dit que c’est une simple relève. En matière de sécurité, le concerné devrait normalement choisir sa garde rapprochée », fustige Agathon Rwasa, président du parti CNL (Congrès national pour la liberté).
Il dit n’avoir pas accepté cette nouvelle garde : « Je ne peux pas accepter une garde qui m’est imposée alors que je ne sais même pas les mobiles derrière ce changement ».
Agathon Rwasa indique qu’il a contacté le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique : « Il m’a répondu qu’il ne dispose pas d’ informations à ce sujet et qu’il allait se renseigner ».
Sur son compte twitter, le ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la Sécurité publique parle d’une relève normale du personnel de la Police : « C’est une routine à la Police nationale et à la FDNB (Force de défense nationale du Burundi) ».
Ce changement de la garde du président du parti CNL se passe au moment où des policiers ont pris position, depuis la matinée de ce 3 juin, devant la permanence de ce parti sis à Mutanga-nord dans la ville de Bujumbura et devant la nouvelle permanence nationale en construction au quartier 9 dans la zone urbaine de Ngagara.
Agathon Rwasa déplore le déploiement de la police à la permanence du parti sans avoir informé les responsables du parti : « Si nous avons violé la loi quelque part, il faut qu’on nous le dise. Il est déplorable qu’on nous interdise l’accès à notre permanence sans nous informer de la raison derrière cette interdiction ».
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