Africa-Press – Burundi. Une dizaine de policiers ont pris position devant l’entrée de la permanence nationale du parti Congrès national pour la liberté (CNL) sise à Mutanga-Nord dans la ville de Bujumbura depuis la matinée de ce 3 juin.
A 10 heures, l’entrée de cette permanence du CNL, le principal parti d’opposition dirigé par Agathon Rwasa, était bloquée par ces policiers. Certains militants portant des badges de ce parti n’ont pas été autorisés à entrer. Ils n’ont pas eu d’explications sur ce refus.
Au quartier 9 en zone urbaine de Ngagara où se trouve sa nouvelle permanence en construction, la situation était la même. Trois policiers s’y trouvaient aussi à 10h30.
Sur son compte Twitter, le CNL indique que « la police bloque toute entrée et toute sortie » dans sa permanence : « Cela est d’autant plus inquiétant pour les Inyankamugayo que les policiers en charge de la sécurité des responsables de ce parti ont été rappelés et pourraient être retirés ».
Le secrétaire général du parti CNL, Simon Bizimungu, indique que ces policiers sont présents à la permanence de ce parti depuis 4h30 de ce 3 juin : « Nous ne savons pas encore ceux qui les ont envoyés et la raison derrière leur présence sur les lieux. Le parti CNL est reconnu par la loi et respecte la loi. Il est inquiétant que des policiers soient déployés à la permanence sans avoir informé les dirigeants du parti ».
Iwacu a contacté le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en vain. Dans sa correspondance du 17 mai, le ministre Martin Ninteretse à invalidé les conclusions des récents congrès ordinaires et extraordinaires du CNL. Ce qui n’a pas plu au président de ce principal parti d’opposition.
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